Le climat des affaires s’est nettement amélioré sous la présidence de Mohamed Ould Ghazouani, notamment en raison du retour au premier plan du secteur privé, marquant une rupture avec les initiatives timorées du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Les entreprises privées, nationales et étrangères, se posent comme les principaux moteurs économiques du pays, qui multiplie en parallèle les réformes et dispositifs pour faciliter leurs activités. Ces entreprises s’implantent et investissent dorénavant sur le long terme. C’est le cas de Kinross Tasiast qui a récemment annoncé la construction imminente d’une centrale solaire ; un exemple à suivre pour le reste du secteur privé.
Depuis quelques années, la Mauritanie est perçue par les entreprises étrangères comme une des destinations d’investissements les plus attractives d’Afrique de l’Ouest. À travers la révision d’un cadre législatif qui régit les Partenariats Publics-Privé, la création en juillet 2021 de l’Agence de Promotion des Investissements (APIM) ou encore la mise en place du projet Doing Business 2021-2023, le gouvernement du Président Ghazouani a placé le développement du secteur privé au cœur de son approche économique. Cette amélioration du climat des affaires a ainsi permis l’arrivée ainsi que la consolidation de la présence d’acteurs privés nationaux et étrangers. À titre d’exemple, la société française Meridiam et l’entreprise panafricaine Arise ont investi plus de 303 millions de dollars pour la mise en place du nouveau terminal à conteneurs de Nouakchott, inauguré en décembre 2021 ; tandis que les compagnies pétrolières British Petroleum et Kosmos Energy jouissent d’un cadre réglementaire bien plus stable à Nouakchott qu’à Dakar pour la mise en place du projet gazier GTA.
Des partenariats stratégiques entre les entreprises étrangères et le gouvernement
Plus précisément, c’est le secteur extractif qui semble avoir le plus bénéficié de l’embellissement du climat des affaires observé sous la présidence de Ghazouani. Des entreprises comme Kinross Tasiast, dont l’effectif est composé à 97% de Mauritaniens, peuvent dorénavant pleinement participer à la croissance et au développement économique du pays. L'entreprise a ainsi signé en juillet 2021 un accord définitif avec le gouvernement mauritanien portant sur de nombreux aspects fiscaux et économiques, témoignant de la solidité du partenariat stratégique entre l’État et Tasiast. En parallèle, la compagnie a récemment annoncé la mobilisation de 10 millions de dollars destinés à la prospection ces trois prochaines années tandis qu’elle a obtenu deux licences de prospection dans la zone Ouest, Est et Nord de la mine. La centrale solaire, dont la mise en service est prévue mi-2023, devrait, quant à elle, couvrir 20% des besoins en énergie du site de Tasiast mais également contribuer à la réalisation des objectifs fixés par la Mauritanie en matière d’énergies renouvelables.
Un ruissellement économique de qualité
Tasiast prévoit même d’augmenter le rendement de la mine en passant à 21 000 tonnes/jour d’ici mi-2022, puis à 24 000 tonnes/jour d’ici la mi-2023, dans le cadre de l’ambitieux projet 24k. Au cours des prochaines années, le secteur privé tendra à occuper une place de plus en plus importante dans le PIB du pays, aux bénéfices du gouvernement et des citoyens. Souvent critiquée pour son manque d'attraction, la Mauritanie deviendrait-elle un exemple pour les relations public-privé en Afrique de l’Ouest ?
Depuis quelques années, la Mauritanie est perçue par les entreprises étrangères comme une des destinations d’investissements les plus attractives d’Afrique de l’Ouest. À travers la révision d’un cadre législatif qui régit les Partenariats Publics-Privé, la création en juillet 2021 de l’Agence de Promotion des Investissements (APIM) ou encore la mise en place du projet Doing Business 2021-2023, le gouvernement du Président Ghazouani a placé le développement du secteur privé au cœur de son approche économique. Cette amélioration du climat des affaires a ainsi permis l’arrivée ainsi que la consolidation de la présence d’acteurs privés nationaux et étrangers. À titre d’exemple, la société française Meridiam et l’entreprise panafricaine Arise ont investi plus de 303 millions de dollars pour la mise en place du nouveau terminal à conteneurs de Nouakchott, inauguré en décembre 2021 ; tandis que les compagnies pétrolières British Petroleum et Kosmos Energy jouissent d’un cadre réglementaire bien plus stable à Nouakchott qu’à Dakar pour la mise en place du projet gazier GTA.
Des partenariats stratégiques entre les entreprises étrangères et le gouvernement
Plus précisément, c’est le secteur extractif qui semble avoir le plus bénéficié de l’embellissement du climat des affaires observé sous la présidence de Ghazouani. Des entreprises comme Kinross Tasiast, dont l’effectif est composé à 97% de Mauritaniens, peuvent dorénavant pleinement participer à la croissance et au développement économique du pays. L'entreprise a ainsi signé en juillet 2021 un accord définitif avec le gouvernement mauritanien portant sur de nombreux aspects fiscaux et économiques, témoignant de la solidité du partenariat stratégique entre l’État et Tasiast. En parallèle, la compagnie a récemment annoncé la mobilisation de 10 millions de dollars destinés à la prospection ces trois prochaines années tandis qu’elle a obtenu deux licences de prospection dans la zone Ouest, Est et Nord de la mine. La centrale solaire, dont la mise en service est prévue mi-2023, devrait, quant à elle, couvrir 20% des besoins en énergie du site de Tasiast mais également contribuer à la réalisation des objectifs fixés par la Mauritanie en matière d’énergies renouvelables.
Un ruissellement économique de qualité
Tasiast prévoit même d’augmenter le rendement de la mine en passant à 21 000 tonnes/jour d’ici mi-2022, puis à 24 000 tonnes/jour d’ici la mi-2023, dans le cadre de l’ambitieux projet 24k. Au cours des prochaines années, le secteur privé tendra à occuper une place de plus en plus importante dans le PIB du pays, aux bénéfices du gouvernement et des citoyens. Souvent critiquée pour son manque d'attraction, la Mauritanie deviendrait-elle un exemple pour les relations public-privé en Afrique de l’Ouest ?