L'Assemblée nationale, au cours d'une séance publique tenue ce mardi, sous la présidence du premier vice-président de l'Assemblée nationale, M. Ahmadi Ould Hammadi, a approuvé deux projets de loi dont le premier est relatif à la réponse stratégique nationale face au covid-19, et le second au renforcement de l'approvisionnement en eau potable de la ville de Nouakchott.
Le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a expliqué, lors de sa présentation du premier projet de loi, que celui-ci s'inscrit dans le cadre des efforts d'allocation des fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan national de lutte contre la pandémie de Covid-19, soulignant qu’il vise à renforcer les capacités nationales de santé publique dans les domaines de la prévention de la pandémie de le covid-19 par sa détection précoce et la preste réactivité.
Il a indiqué que le projet porte sur un prêt de la Banque mondiale en plus de deux fonds précédemment accordés à notre pays sous forme de don au cours des années 2020 et 2021.
Il a ajouté que le prêt actuel s'élève à 14 300 000 unités de droits de tirage spéciaux, soit l'équivalent d'environ 722 000 000 MRU ; prêt qui sera remboursé sur 30 ans, dont cinq ans en différé, à un taux d'intérêt de 1,25 % par an sur les montants prélevés sur le prêt et avec des frais d’engagement pouvant aller jusqu'à 0,5 par an sur les montants non tirés du prêt en plus d'une commission de service de 0,75% par an sur le montant prélevé sur le prêt.
Le ministre a souligné que l'objectif principal du prêt est de faciliter l'accès aux vaccins nécessaires pour lutter contre la pandémie et d'accroître l'efficacité du système national de santé, faisant observer que notre expérience dans la lutte contre la pandémie a été salué par de nombreux pays et de nombreuses organisations régionales et internationales tout comme il a été classé parmi les meilleurs d'Afrique, ce qui en a fait l'objet d'éloges dans plusieurs forums.
Pour ce qui est du deuxième projet de loi relatif au renforcement de l'alimentation de la ville de Nouakchott en eau potable, M. Ousmane Mamoudou Kane a fait savoir que le projet de loi actuel vise à combler le déficit prévisible en termes d’alimentation en eau potable de la ville de Nouakchott, dans la mesure où il prend en compte l’évolution des besoins à travers la réhabilitation et la création de nouveaux forages au niveau de la nappe d’Idini et le renforcement des installations actuelles réalisées dans le cadre du projet Aftout Essahli.
Il a souligné que le projet vise, d'autre part, à fournir une alternative de manière à éviter que la ville de Nouakchott ne soit exposée à la soif en cas d'urgence qui entraînerait l'interruption de l'approvisionnement des installations côtières de l'Aftout Essahli qui acheminent l'eau du fleuve Sénégal, et confère à l'aquifère d'Idini un statut de réservoir stratégique pouvant répondre aux besoins en eau de base des habitants de la ville.
Le ministre a indiqué que le projet s'inscrit dans le cadre des efforts visant à faire face à l'expansion urbaine de la ville de Nouakchott et à assurer son approvisionnement en eau potable, notamment en cas d'interruption ou de perturbation à long terme des stations côtières de l’Aftout Essahli, qui, selon toute attente , peut conduire à exposer la ville à de fortes vagues de soif dans un avenir proche dans le cas où il n'y aurait pas de source alternative pour la sécuriser en eau potable. Il a précisé que ce prêt s'élève à 25 000,00 dinars koweïtiens, soit environ 2 985 000 000 MRU, qui seront remboursés sur une période de 32 ans, dont un différé d'amortissement de 7 ans à un taux d'intérêt annuel moyen de 2% pour toutes les sommes prélevées à cet effet et impayées ainsi que des commissions d'engagement s'élevant à 1,5 % annuellement sur le montant en principal restant sans prélèvement.
Il a estimé que la limitation de la grande expansion que connait la ville de Nouakchott exige la fixation des populations dans leur terroir, soulignant que le gouvernement travaille à développer les régions de l'intérieur et à leur fournir les services nécessaires, ce qui se traduit à travers l'intérêt accordé à l'élevage et à l'agriculture et la mobilisation de fonds pour le développement de pôles de développement dont l'expérience a débuté au Hodh Charghi.
Lors de leurs interventions, les députés se sont appesantis sur l'importance des deux projets de loi, soulignant que la menace du Covid-19 existe toujours.
Ils ont appelé à revoir la politique de décaissement des fonds publics et à œuvrer à la réduction de la dette extérieure à la lumière de l'amélioration du revenu national, soulignant la nécessité de mettre en place un mécanisme de contrôle précis qui permettrait au pays de bénéficier de ces fonds et veiller à ce qu'il soit dirigé vers l’objet pour lequel il a été alloué afin qu'il ne devienne pas un fardeau pour l'économie nationale et pour les générations futures.
Par ailleurs, les députés ont exigé l'adoption de politiques visant à limiter l'immigration vers Nouakchott, ce qui se traduirait par une augmentation de la demande de services de base dans la capitale.
Ils ont souligné la nécessité de régulariser la situation des travailleurs des unités Covid-19, soulignant que ce groupe de citoyens a travaillé dans des conditions sanitaires difficiles et acquis de l'expérience dans la lutte contre une pandémie Covid-19 pour être par la suite congédiés au lieu de les encourager et de régler leur situation.
Les députés ont estimé que la non desserte de certains quartiers de la ville de Nouakchott par le réseau d’adduction d’eau n'est plus acceptable à l'heure actuelle, soulignant la nécessité de renforcer le pompage pour que l’alimentation en eau couvre tous les quartiers de la ville.
AMI
Le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a expliqué, lors de sa présentation du premier projet de loi, que celui-ci s'inscrit dans le cadre des efforts d'allocation des fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan national de lutte contre la pandémie de Covid-19, soulignant qu’il vise à renforcer les capacités nationales de santé publique dans les domaines de la prévention de la pandémie de le covid-19 par sa détection précoce et la preste réactivité.
Il a indiqué que le projet porte sur un prêt de la Banque mondiale en plus de deux fonds précédemment accordés à notre pays sous forme de don au cours des années 2020 et 2021.
Il a ajouté que le prêt actuel s'élève à 14 300 000 unités de droits de tirage spéciaux, soit l'équivalent d'environ 722 000 000 MRU ; prêt qui sera remboursé sur 30 ans, dont cinq ans en différé, à un taux d'intérêt de 1,25 % par an sur les montants prélevés sur le prêt et avec des frais d’engagement pouvant aller jusqu'à 0,5 par an sur les montants non tirés du prêt en plus d'une commission de service de 0,75% par an sur le montant prélevé sur le prêt.
Le ministre a souligné que l'objectif principal du prêt est de faciliter l'accès aux vaccins nécessaires pour lutter contre la pandémie et d'accroître l'efficacité du système national de santé, faisant observer que notre expérience dans la lutte contre la pandémie a été salué par de nombreux pays et de nombreuses organisations régionales et internationales tout comme il a été classé parmi les meilleurs d'Afrique, ce qui en a fait l'objet d'éloges dans plusieurs forums.
Pour ce qui est du deuxième projet de loi relatif au renforcement de l'alimentation de la ville de Nouakchott en eau potable, M. Ousmane Mamoudou Kane a fait savoir que le projet de loi actuel vise à combler le déficit prévisible en termes d’alimentation en eau potable de la ville de Nouakchott, dans la mesure où il prend en compte l’évolution des besoins à travers la réhabilitation et la création de nouveaux forages au niveau de la nappe d’Idini et le renforcement des installations actuelles réalisées dans le cadre du projet Aftout Essahli.
Il a souligné que le projet vise, d'autre part, à fournir une alternative de manière à éviter que la ville de Nouakchott ne soit exposée à la soif en cas d'urgence qui entraînerait l'interruption de l'approvisionnement des installations côtières de l'Aftout Essahli qui acheminent l'eau du fleuve Sénégal, et confère à l'aquifère d'Idini un statut de réservoir stratégique pouvant répondre aux besoins en eau de base des habitants de la ville.
Le ministre a indiqué que le projet s'inscrit dans le cadre des efforts visant à faire face à l'expansion urbaine de la ville de Nouakchott et à assurer son approvisionnement en eau potable, notamment en cas d'interruption ou de perturbation à long terme des stations côtières de l’Aftout Essahli, qui, selon toute attente , peut conduire à exposer la ville à de fortes vagues de soif dans un avenir proche dans le cas où il n'y aurait pas de source alternative pour la sécuriser en eau potable. Il a précisé que ce prêt s'élève à 25 000,00 dinars koweïtiens, soit environ 2 985 000 000 MRU, qui seront remboursés sur une période de 32 ans, dont un différé d'amortissement de 7 ans à un taux d'intérêt annuel moyen de 2% pour toutes les sommes prélevées à cet effet et impayées ainsi que des commissions d'engagement s'élevant à 1,5 % annuellement sur le montant en principal restant sans prélèvement.
Il a estimé que la limitation de la grande expansion que connait la ville de Nouakchott exige la fixation des populations dans leur terroir, soulignant que le gouvernement travaille à développer les régions de l'intérieur et à leur fournir les services nécessaires, ce qui se traduit à travers l'intérêt accordé à l'élevage et à l'agriculture et la mobilisation de fonds pour le développement de pôles de développement dont l'expérience a débuté au Hodh Charghi.
Lors de leurs interventions, les députés se sont appesantis sur l'importance des deux projets de loi, soulignant que la menace du Covid-19 existe toujours.
Ils ont appelé à revoir la politique de décaissement des fonds publics et à œuvrer à la réduction de la dette extérieure à la lumière de l'amélioration du revenu national, soulignant la nécessité de mettre en place un mécanisme de contrôle précis qui permettrait au pays de bénéficier de ces fonds et veiller à ce qu'il soit dirigé vers l’objet pour lequel il a été alloué afin qu'il ne devienne pas un fardeau pour l'économie nationale et pour les générations futures.
Par ailleurs, les députés ont exigé l'adoption de politiques visant à limiter l'immigration vers Nouakchott, ce qui se traduirait par une augmentation de la demande de services de base dans la capitale.
Ils ont souligné la nécessité de régulariser la situation des travailleurs des unités Covid-19, soulignant que ce groupe de citoyens a travaillé dans des conditions sanitaires difficiles et acquis de l'expérience dans la lutte contre une pandémie Covid-19 pour être par la suite congédiés au lieu de les encourager et de régler leur situation.
Les députés ont estimé que la non desserte de certains quartiers de la ville de Nouakchott par le réseau d’adduction d’eau n'est plus acceptable à l'heure actuelle, soulignant la nécessité de renforcer le pompage pour que l’alimentation en eau couvre tous les quartiers de la ville.
AMI