Suite à son Rapport Technique datant d’octobre 2019, Kinross/Tasiast a entamé son Projet de Désengorgement (Debottlenecking Project) de sa mine d’or en Mauritanie pour une enveloppe de 150 millions de dollars sur 04 ans : 2020-2023. L’investissement s’étalera sur cette période de la manière dégressive suivante : 85M USD en 2020, 30M USD en 2021, 20M USD en 2022 et 15M USD en 2023.
L’objectif de ce projet est de passer d’une capacité de traitement du minerai de 15.000t/j à 24.000t/j en 2023 avec un jalon de 21.000t/j en fin 2021. Voilà pour les prévisions.
Les appels d’offres sont déjà lancés et le début des travaux est prévu pour novembre prochain. Cette extension va englober toutes les étapes de traitement du minerai : du processus de lixiviation (CIL et ILR) au circuit de gravité en passant par les systèmes de cyanuration et les stations de pompage.
En outre, Kinross prévoit l’acquisition de nouveaux engins miniers lourds pour renforcer la flotte déjà existante en perspective d’accroître en conséquence sa capacité d’excavation et d’extraction du minerai.
Tasiast exploite actuellement une flotte de charge et de transport de 46 camions Cat 793D (220 t), cinq Komatsu 785 (92 t) et cinq pelles Cat 6060 plus deux pelles RH340B.
A la mine d’or de Tasiast, les opérations minières consistent en l’extraction du minerai et des stériles sur des bancs de 10m par des méthodes conventionnelles à ciel ouvert principalement à partir de la fosse appelée West Branch.
Des techniques de dynamitage, y compris le dynamitage pré-fendu et le trou tampon, sont utilisées pour protéger les parois de la fosse. Le circuit de broyage produit une taille de produit de 80% passant 90 microns qui est traité dans un circuit CIL conventionnel pour produire des lingots d’or. La récupération de l’or est en moyenne de 93%.
Selon les méthodes de récupération actuelles, l’usine CIL existante s’est avérée capable de traiter environ 15kt/j. Et Kinross a décidé d’augmenter progressivement la capacité de cette usine CIL par le biais d’un exercice de désengorgement. Les modifications à réaliser et l’objectif initial de 21kt/j puis de 24kt/j constituent la base de ce projet. Le projet comprend aussi des modifications au circuit de broyage existant, l’ajout de nouvelles capacités de lixiviation et d’épaississement ainsi que des ajouts progressifs à la production d’électricité sur place et à l’approvisionnement en eau.
Nous signalons que pour commercialiser son or, Kinross conclut généralement des accords de raffinage avec des tiers pour le raffinage du doré. Les lingots de Kinross sont vendus sur le marché au comptant par des experts en marketing retenus en interne par l’entreprise. Les conditions contenues dans les contrats de vente sont typiques et conformes aux pratiques standards de l’industrie et sont similaires aux contrats pour la fourniture de doré ailleurs dans le monde.
Ledit rapport conclut que la mine d’or de Tasiast est considérée comme un actif stratégique à long terme pour Kinross, avec un potentiel futur important. Le projet d’expansion progressive devrait permettre de tirer pleinement parti du potentiel de l’opération et de consolider Tasiast en tant qu’actif à faible coût et à longue durée de vie au sein du portefeuille de la société. L’économie du projet, comme indiqué, à un taux d’actualisation de 5% et à un prix de l’or de 1200 $, est robuste et offre un potentiel important.
En outre, ce document révèle toute la perspective de l’exploitation de la mine de Tasiast dans tous ses aspects économiques, sociaux, environnementaux, etc. En plus du seuil de la durée de vie de la mine qui était initialement prévu pour 2029 et qui passe à 2033.
Ce sont là autant de perspectives d’emplois et d’opportunités d’affaires pour le secteur privé mauritanien. Cela pourrait représenter une embellie à l’horizon après le marasme économique que vit le monde aujourd’hui. C’est dans ce contexte que la mine de Tasiast est paralysée depuis quelques semaines par une grève des travailleurs sur fond de revendications en rapport avec les conditions de travail en cette période de pandémie de la Covid-19.
Pour rappel, Kinross possède 02 autres permis miniers qui sont lmkebdene et Tmeimichat octroyés en 2014 pour expirer en 2044. Ces perspectives ont des empreintes géochimiques de surface importantes et sont considérées comme hautement prospectives.
financialafrik
L’objectif de ce projet est de passer d’une capacité de traitement du minerai de 15.000t/j à 24.000t/j en 2023 avec un jalon de 21.000t/j en fin 2021. Voilà pour les prévisions.
Les appels d’offres sont déjà lancés et le début des travaux est prévu pour novembre prochain. Cette extension va englober toutes les étapes de traitement du minerai : du processus de lixiviation (CIL et ILR) au circuit de gravité en passant par les systèmes de cyanuration et les stations de pompage.
En outre, Kinross prévoit l’acquisition de nouveaux engins miniers lourds pour renforcer la flotte déjà existante en perspective d’accroître en conséquence sa capacité d’excavation et d’extraction du minerai.
Tasiast exploite actuellement une flotte de charge et de transport de 46 camions Cat 793D (220 t), cinq Komatsu 785 (92 t) et cinq pelles Cat 6060 plus deux pelles RH340B.
A la mine d’or de Tasiast, les opérations minières consistent en l’extraction du minerai et des stériles sur des bancs de 10m par des méthodes conventionnelles à ciel ouvert principalement à partir de la fosse appelée West Branch.
Des techniques de dynamitage, y compris le dynamitage pré-fendu et le trou tampon, sont utilisées pour protéger les parois de la fosse. Le circuit de broyage produit une taille de produit de 80% passant 90 microns qui est traité dans un circuit CIL conventionnel pour produire des lingots d’or. La récupération de l’or est en moyenne de 93%.
Selon les méthodes de récupération actuelles, l’usine CIL existante s’est avérée capable de traiter environ 15kt/j. Et Kinross a décidé d’augmenter progressivement la capacité de cette usine CIL par le biais d’un exercice de désengorgement. Les modifications à réaliser et l’objectif initial de 21kt/j puis de 24kt/j constituent la base de ce projet. Le projet comprend aussi des modifications au circuit de broyage existant, l’ajout de nouvelles capacités de lixiviation et d’épaississement ainsi que des ajouts progressifs à la production d’électricité sur place et à l’approvisionnement en eau.
Nous signalons que pour commercialiser son or, Kinross conclut généralement des accords de raffinage avec des tiers pour le raffinage du doré. Les lingots de Kinross sont vendus sur le marché au comptant par des experts en marketing retenus en interne par l’entreprise. Les conditions contenues dans les contrats de vente sont typiques et conformes aux pratiques standards de l’industrie et sont similaires aux contrats pour la fourniture de doré ailleurs dans le monde.
Ledit rapport conclut que la mine d’or de Tasiast est considérée comme un actif stratégique à long terme pour Kinross, avec un potentiel futur important. Le projet d’expansion progressive devrait permettre de tirer pleinement parti du potentiel de l’opération et de consolider Tasiast en tant qu’actif à faible coût et à longue durée de vie au sein du portefeuille de la société. L’économie du projet, comme indiqué, à un taux d’actualisation de 5% et à un prix de l’or de 1200 $, est robuste et offre un potentiel important.
En outre, ce document révèle toute la perspective de l’exploitation de la mine de Tasiast dans tous ses aspects économiques, sociaux, environnementaux, etc. En plus du seuil de la durée de vie de la mine qui était initialement prévu pour 2029 et qui passe à 2033.
Ce sont là autant de perspectives d’emplois et d’opportunités d’affaires pour le secteur privé mauritanien. Cela pourrait représenter une embellie à l’horizon après le marasme économique que vit le monde aujourd’hui. C’est dans ce contexte que la mine de Tasiast est paralysée depuis quelques semaines par une grève des travailleurs sur fond de revendications en rapport avec les conditions de travail en cette période de pandémie de la Covid-19.
Pour rappel, Kinross possède 02 autres permis miniers qui sont lmkebdene et Tmeimichat octroyés en 2014 pour expirer en 2044. Ces perspectives ont des empreintes géochimiques de surface importantes et sont considérées comme hautement prospectives.
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