L'armée israélienne a annoncé dimanche détenir les corps de cinq des douze activistes palestiniens tués dans la destruction à l'explosif lundi d'un tunnel provenant de la bande de Gaza.
L'armée n'a pas précisé sous quelles conditions elle rendrait ces cinq corps à leurs familles dans l'enclave palestinienne.
Des médias israéliens ont toutefois indiqué qu'ils serviraient probablement de monnaie d'échange contre des corps de soldats israéliens portés disparus à Gaza et aux mains du Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui gouverne Gaza.
"Tous (ces activistes) ont été tués ou sont morts en territoire israélien et non dans la bande de Gaza", a indiqué à l'AFP le porte-parole militaire, Jonathan Conricus.
Israël a détruit le tunnel le 30 octobre après l'avoir placé sous surveillance durant une période non précisée.
Lors de la guerre dévastatrice à Gaza en 2014, le Hamas a eu recours à des tunnels creusés sous l'enclave palestinienne pour mener des attaques en Israël. Israël avait justifié son opération militaire à Gaza par la volonté de faire cesser les tirs de roquettes sur son territoire mais aussi de détruire ces tunnels.
Douze combattants au total ont été tués lundi dans la destruction du tunnel, deux de la branche armée du Hamas et dix du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien allié au Hamas.
Le Jihad islamique avait affirmé vendredi que les corps de cinq de ses hommes étaient toujours dans le tunnel.
Dimanche, il a exclu toute participation à un accord d'échange avec Israël: "Nous n'accepterons pas le chantage de l'occupation".
Un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a de son côté indiqué dans un communiqué qu'en détenant les corps, "Israël ne faisait que renforcer notre détermination à la résistance".
Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a indiqué que la décision sur le sort de ces corps serait prise par le cabinet de sécurité, dont il fait partie. "Il ne s'agit pas d'une question juridique mais d'une question politique et sécuritaire", a-t-il dit.
"Notre position est qu'il s'agit d'un groupe de terroristes venus pour tuer des Juifs et nous ne leur devons rien, surtout quand ils détiennent les corps de nos citoyens", a-t-il ajouté à la télévision israélienne.
Les corps de deux soldats israéliens tués durant la guerre de 2014 seraient toujours dans la bande de Gaza.
Le Hamas détiendrait par ailleurs trois civils israéliens, présentés comme psychologiquement instables, qui seraient entrés dans l'enclave palestinienne.
En 2011, des négociations indirectes avaient conduit à un accord sur la libération par Israël de plus de 1.000 prisonniers palestiniens en échange de celle du soldat franco-israélien Gilad Shalit, qui était détenu depuis 2006 par le Hamas.
(©AFP / 05 novembre 2017 21h04)
L'armée n'a pas précisé sous quelles conditions elle rendrait ces cinq corps à leurs familles dans l'enclave palestinienne.
Des médias israéliens ont toutefois indiqué qu'ils serviraient probablement de monnaie d'échange contre des corps de soldats israéliens portés disparus à Gaza et aux mains du Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui gouverne Gaza.
"Tous (ces activistes) ont été tués ou sont morts en territoire israélien et non dans la bande de Gaza", a indiqué à l'AFP le porte-parole militaire, Jonathan Conricus.
Israël a détruit le tunnel le 30 octobre après l'avoir placé sous surveillance durant une période non précisée.
Lors de la guerre dévastatrice à Gaza en 2014, le Hamas a eu recours à des tunnels creusés sous l'enclave palestinienne pour mener des attaques en Israël. Israël avait justifié son opération militaire à Gaza par la volonté de faire cesser les tirs de roquettes sur son territoire mais aussi de détruire ces tunnels.
Douze combattants au total ont été tués lundi dans la destruction du tunnel, deux de la branche armée du Hamas et dix du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien allié au Hamas.
Le Jihad islamique avait affirmé vendredi que les corps de cinq de ses hommes étaient toujours dans le tunnel.
Dimanche, il a exclu toute participation à un accord d'échange avec Israël: "Nous n'accepterons pas le chantage de l'occupation".
Un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a de son côté indiqué dans un communiqué qu'en détenant les corps, "Israël ne faisait que renforcer notre détermination à la résistance".
Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a indiqué que la décision sur le sort de ces corps serait prise par le cabinet de sécurité, dont il fait partie. "Il ne s'agit pas d'une question juridique mais d'une question politique et sécuritaire", a-t-il dit.
"Notre position est qu'il s'agit d'un groupe de terroristes venus pour tuer des Juifs et nous ne leur devons rien, surtout quand ils détiennent les corps de nos citoyens", a-t-il ajouté à la télévision israélienne.
Les corps de deux soldats israéliens tués durant la guerre de 2014 seraient toujours dans la bande de Gaza.
Le Hamas détiendrait par ailleurs trois civils israéliens, présentés comme psychologiquement instables, qui seraient entrés dans l'enclave palestinienne.
En 2011, des négociations indirectes avaient conduit à un accord sur la libération par Israël de plus de 1.000 prisonniers palestiniens en échange de celle du soldat franco-israélien Gilad Shalit, qui était détenu depuis 2006 par le Hamas.
(©AFP / 05 novembre 2017 21h04)