La police israélienne a répliqué dimanche à Benjamin Netanyahu, dénonçant une "atteinte à l'Etat de droit" après que le Premier ministre l'a accusée de se livrer à un "tsunami de fuites" sur des affaires de corruption qui l'éclaboussent.
"La police fait son travail aux termes de la loi et ne répondra pas aux provocations sur la base d'attaques sans fondements qui perturbent son travail et portent atteinte à l'Etat de droit", a affirmé à l'AFP une porte-parole de la police sous le couvert de l'anonymat.
Samedi soir, une chaîne privée de télévision, "La 2", avait indiqué que M. Netanyahu devait à nouveau être interrogé par les enquêteurs sur plusieurs affaires, entraînant une vive réaction du Premier ministre, qui clame son innocence.
"Lors de sa prise de fonctions, le chef de la police (Rony Alsheikh) s'était engagé à ce qu'il n'y ait plus de fuites et à ce que la police ne présente plus de recommandations" sur une éventuelle inculpation, a-t-il affirmé sur sa page Facebook.
"Or, la masse de fuites illégales a pris des allures de tsunami et l'engagement de ne pas présenter des recommandations (sur une éventuelle inculpation) a été oublié", a-t-il ajouté, en fustigeant "une chasse à l'homme médiatique".
Benjamin Netanyahu est notamment impliqué dans deux enquêtes sur des cadeaux qu'il aurait indûment reçus de riches personnalités et sur un accord secret qu'il aurait voulu conclure avec un journal pour obtenir une couverture favorable.
Le nom de son avocat personnel et d'un ancien chef de bureau apparaissent également dans un troisième dossier portant sur une affaire de corruption présumée liée à l'achat de trois sous-marins allemands.
Depuis le début des enquêtes, Benjamin Netanyahu s'en est pris aux médias et à la gauche, accusés d'avoir partie liée dans une tentative de "putsch" pour obtenir son inculpation et son éviction du pouvoir. Mais c'est la première fois qu'il se livre à une offensive aussi dure contre la police.
Son épouse Sara est elle aussi mise en cause et risque d'être jugée pour avoir fait passer des dizaines de milliers de dollars de repas fins aux frais du contribuable.
Ces dossiers alimentent la chronique depuis des mois, suscitant les interrogations sur l'avenir de M. Netanyahu et sa faculté à se tirer à nouveau d'affaire grâce à son instinct de survie politique.
(©AFP / 15 octobre 2017 )
"La police fait son travail aux termes de la loi et ne répondra pas aux provocations sur la base d'attaques sans fondements qui perturbent son travail et portent atteinte à l'Etat de droit", a affirmé à l'AFP une porte-parole de la police sous le couvert de l'anonymat.
Samedi soir, une chaîne privée de télévision, "La 2", avait indiqué que M. Netanyahu devait à nouveau être interrogé par les enquêteurs sur plusieurs affaires, entraînant une vive réaction du Premier ministre, qui clame son innocence.
"Lors de sa prise de fonctions, le chef de la police (Rony Alsheikh) s'était engagé à ce qu'il n'y ait plus de fuites et à ce que la police ne présente plus de recommandations" sur une éventuelle inculpation, a-t-il affirmé sur sa page Facebook.
"Or, la masse de fuites illégales a pris des allures de tsunami et l'engagement de ne pas présenter des recommandations (sur une éventuelle inculpation) a été oublié", a-t-il ajouté, en fustigeant "une chasse à l'homme médiatique".
Benjamin Netanyahu est notamment impliqué dans deux enquêtes sur des cadeaux qu'il aurait indûment reçus de riches personnalités et sur un accord secret qu'il aurait voulu conclure avec un journal pour obtenir une couverture favorable.
Le nom de son avocat personnel et d'un ancien chef de bureau apparaissent également dans un troisième dossier portant sur une affaire de corruption présumée liée à l'achat de trois sous-marins allemands.
Depuis le début des enquêtes, Benjamin Netanyahu s'en est pris aux médias et à la gauche, accusés d'avoir partie liée dans une tentative de "putsch" pour obtenir son inculpation et son éviction du pouvoir. Mais c'est la première fois qu'il se livre à une offensive aussi dure contre la police.
Son épouse Sara est elle aussi mise en cause et risque d'être jugée pour avoir fait passer des dizaines de milliers de dollars de repas fins aux frais du contribuable.
Ces dossiers alimentent la chronique depuis des mois, suscitant les interrogations sur l'avenir de M. Netanyahu et sa faculté à se tirer à nouveau d'affaire grâce à son instinct de survie politique.
(©AFP / 15 octobre 2017 )