Le rapport du groupe britannique « The Economist Intelligent », relatif à l’indice, pour l’année 2017, de la démocratie dans cent soixante-sept pays classés sur la base de l’indicateur de performance des prestations démocratiques et une dizaine d’autres critères, répartis en cinq catégories essentielles – opérations électorales pluralistes, respect des libertés fondamentales et civiles, action du gouvernement, notamment – a reparti les pays ciblés en quatre catégories :
- pays totalement démocratiques où, non seulement, les libertés fondamentales, civiles et politiques sont respectées mais, encore, les pouvoirs encouragent la promotion d’une culture menant à un épanouissement démocratique ;
- pays à démocratie défectueuse où des élections libres et justes sont organisées et où les libertés fondamentales et civiles sont respectées, malgré quelques points faibles, comme la baisse du taux de participation politique ou des disfonctionnements relatifs à la gestion des affaires du pouvoir ;
- pays à démocratie hybride, confrontés à des problèmes qui empêchent l’organisation d’élections libres et justes ;
- pays à système dictatorial sans pluralisme politique ou complètement soumis à des conditions qui empêchent la transparence et la régularité
Dans ce rapport, les cinq pays du Maghreb ont été classés comme suit : première de la région, la Tunisie dispose d’une « démocratie défectueuse » et se place à la 69ème place du classement mondial avec 6,32 points ; second du palmarès maghrébin, le Maroc est taxé de « démocratie hybride » et se retrouve à la 101ème place mondiale avec 4,87 points ; quant à la Mauritanie, l’Algérie et la Libye, considérées comme ayant des ‘’régimes autoritaires’’ par les conclusions du rapport, elles occupent, respectivement, les 121ème, 128ème et 154ème places du classement international.
source lecalame.info