Au pays des coups d'Etat, il n'est pas devenu président par les armes militaires mais par celles d'un esprit redoutable, comme on en rencontre peu en une vie, capable machallah de synthétiser une somme colossale d'informations hétéroclites politiques, économiques, militaires, culturelles et religieuses à propos d'intérêts divers des uns et des autres pour trouver le seul moyen d'apaiser une situation, inspirer le respect, la confiance par la main tendue qui ne faiblit pas.
Autant trouver une aiguille dans une botte de foin. Pourtant c'est bien ce qu'il a fait pendant tout son 1er mandat pour apaiser la scène politique et quand il n'a pas réussi, ce n'était jamais que l'exception qui confirme la règle de l'exercice parce que c'était impossible face à des gens de mauvaise foi comme certains qui se disent amis un jour puis Birame toujours...
Regardez bien cette image : voilà l'expression terrible de la force de l'esprit quand on dirige un pays comme le nôtre ; pays par excellence où toute ambition politique, économique et même militaire est souvent construite sur des sables mouvants, pays des salons de l'hospitalité apaisante où se méditent pourtant des complots permanents, pays de l'appât du gain formé aux implacables recettes des combines séculaires, pays où tout le monde fait de la politique du général au marchand de cartes de crédit, pays du woikhirt et du mereuhba comme autant d'anesthésie au service de cyniques traquenards même pour de petits bénéfices, pays de l'étrange hassadité où rien ne fait plus plaisir que la chute ou la ruine de quelqu'un.
Dans ses yeux, il y a l'éclat du brasier nourri par la lucidité à propos des mauritaniens et du pouvoir en Mauritanie.
Je l'ai toujours dit à l'époque où à force d'être gentil, consensuel, disponible, à l'écoute, certains disaient de lui qu'il était le président qui dort. Est-ce là l'expression d'un esprit qui dort ou qui a dormi ? N'est-ce pas plutôt l'expression de quelqu'un qui dort peu car il a mieux à faire.
Il faut l'avoir rencontré pour le savoir : ce regard, c'est un laser qui en une seconde vous traverse avec toute l'énergie de la somme des informations positives et négatives rapportées à votre sujet par des sources redoutables ennemies les unes des autres. Ce regard tranquille et perçant vous scanne en vous laissant le bénéfice du doute le temps de vous entendre et face auquel il faut dire ce qui vous amène jusqu'à lui et continuer votre chemin en attendant une éventuelle réponse positive à vos soucis, sollicitations ou ambitions pour le pays.
C'est le regard d'un homme d'Etat qui H24 entend tout et son contraire et doit toujours faire seul le tri des informations filtrées par un entourage divers ayant souvent des intérêts contraires jusqu'à lui pour juger seul de ce que vous méritez ou non comme crédit.
Il peut vous donner raison seul contre tous malgré tout ce qu'on lui a rapporté à votre sujet ou vous laisser repartir comme vous êtes venu car il a senti que vous n'êtes pas clair.
Qui peut berner un regard pareil ? Un ami seul peut le faire car Ghazouani sait faire confiance mais il n'est jamais longtemps l'otage d'un ami si proche fût-il ; tôt ou tard au bénéfice une information nouvelle qui peut sembler anodine, un éclair jaillit dans son esprit pour saisir l'abus de confiance dont il a fait les frais en vous faisant confiance ; ce jour-là, vous êtes cuit mais vous ne le saurez que plus tard quand s'ouvrira par surprise la porte de votre traversée du désert.
De là que personne ne joue au plus fin avec lui et ceux qui ont essayé jusqu'à vouloir l'affronter ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes ; le plus puissant parmi eux s'appelle Aziz et le plus braillard s'appelle Birame ; autant en emporte le vent...
VLANE A.O.S.A
Autant trouver une aiguille dans une botte de foin. Pourtant c'est bien ce qu'il a fait pendant tout son 1er mandat pour apaiser la scène politique et quand il n'a pas réussi, ce n'était jamais que l'exception qui confirme la règle de l'exercice parce que c'était impossible face à des gens de mauvaise foi comme certains qui se disent amis un jour puis Birame toujours...
Regardez bien cette image : voilà l'expression terrible de la force de l'esprit quand on dirige un pays comme le nôtre ; pays par excellence où toute ambition politique, économique et même militaire est souvent construite sur des sables mouvants, pays des salons de l'hospitalité apaisante où se méditent pourtant des complots permanents, pays de l'appât du gain formé aux implacables recettes des combines séculaires, pays où tout le monde fait de la politique du général au marchand de cartes de crédit, pays du woikhirt et du mereuhba comme autant d'anesthésie au service de cyniques traquenards même pour de petits bénéfices, pays de l'étrange hassadité où rien ne fait plus plaisir que la chute ou la ruine de quelqu'un.
Dans ses yeux, il y a l'éclat du brasier nourri par la lucidité à propos des mauritaniens et du pouvoir en Mauritanie.
Je l'ai toujours dit à l'époque où à force d'être gentil, consensuel, disponible, à l'écoute, certains disaient de lui qu'il était le président qui dort. Est-ce là l'expression d'un esprit qui dort ou qui a dormi ? N'est-ce pas plutôt l'expression de quelqu'un qui dort peu car il a mieux à faire.
Il faut l'avoir rencontré pour le savoir : ce regard, c'est un laser qui en une seconde vous traverse avec toute l'énergie de la somme des informations positives et négatives rapportées à votre sujet par des sources redoutables ennemies les unes des autres. Ce regard tranquille et perçant vous scanne en vous laissant le bénéfice du doute le temps de vous entendre et face auquel il faut dire ce qui vous amène jusqu'à lui et continuer votre chemin en attendant une éventuelle réponse positive à vos soucis, sollicitations ou ambitions pour le pays.
C'est le regard d'un homme d'Etat qui H24 entend tout et son contraire et doit toujours faire seul le tri des informations filtrées par un entourage divers ayant souvent des intérêts contraires jusqu'à lui pour juger seul de ce que vous méritez ou non comme crédit.
Il peut vous donner raison seul contre tous malgré tout ce qu'on lui a rapporté à votre sujet ou vous laisser repartir comme vous êtes venu car il a senti que vous n'êtes pas clair.
Qui peut berner un regard pareil ? Un ami seul peut le faire car Ghazouani sait faire confiance mais il n'est jamais longtemps l'otage d'un ami si proche fût-il ; tôt ou tard au bénéfice une information nouvelle qui peut sembler anodine, un éclair jaillit dans son esprit pour saisir l'abus de confiance dont il a fait les frais en vous faisant confiance ; ce jour-là, vous êtes cuit mais vous ne le saurez que plus tard quand s'ouvrira par surprise la porte de votre traversée du désert.
De là que personne ne joue au plus fin avec lui et ceux qui ont essayé jusqu'à vouloir l'affronter ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes ; le plus puissant parmi eux s'appelle Aziz et le plus braillard s'appelle Birame ; autant en emporte le vent...
VLANE A.O.S.A