Le choc de la Covid19 a mis à nu le danger d’une extrême dépendance vis-à-vis des industries extractives et notamment fossiles, a affirmé le Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, aujourd'hui mardi 25 mai courant, à l'occasion de sa participation par visioconférence, à une table ronde internationale sur la transformation du secteur des industries extractives en moteur de développement durable.
Toutefois ce choc contribue en même temps à accélérer la transition vers des énergies propres et durables, a-t-il mis en exergue, disant que certains pensent que les pays Arabes et Africains, grands exportateurs de minéraux et d’hydrocarbures, seront les perdants de la grande ère de transition énergétique qui s’ouvre.
"On ne le dit pas assez, les écarts technologiques entre les entreprises internationales et les pays d’accueil sont la source d’asymétries de pouvoir et dans l’accès aux données et à l’information économique, qui sont un obstacle à un partage équitable des bénéfices tirés des industries extractives", a-t-il indiqué.
"Je suis convaincu Monsieur le Secrétaire General, que les Nations unies peuvent jouer un rôle important pour corriger ces déséquilibres", a-t-il ajouté, faisant remarquer le bon sens dans lequel s'engage, en dépit de son insuffisance, l'Initiative sur la transparence des Industries Extractives.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Président a exprimé son désir de voir la mise en place d’une grande initiative dans le cadre des Nations Unies pour financer et accélérer le développement des énergies renouvelables en Afrique et dans le Monde arabe.
AMI