La hausse des prix érodant au quotidien le pouvoir d’achat d’une population aux revenus maigres est un phénomène récurrent en Mauritanie. Mais la spirale devient particulièrement insoutenable à quelques jours du mois de Ramadan.
Le sac de riz de 30 kilogrammes, qui coûtait 650 MRU il y a quelques mois, est vendu à 950 MRU cette semaine. Le sac de sucre de 50 kilogrammes qui coûtait 900 MRU pendant le mois de Ramadan précédent est passé 1120 MRU, un carton de 20 litres d’huile qui valait 680 MRU en 2020, se vend désormais 1200 MRU.
La litanie pour les autres produits peut continuer à l’infini. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé de réguler le quota des carottes et tomates importées du Maroc « pour protéger une production locale » dont le niveau ne couvre probablement pas 20% des besoins, avec une absence totale de chaîne des valeurs par rapport au transport, au traitement et à la conservation, avant de faire un rétropédalage face au drame qui se profilait à l’horizon en cette veille de Ramadan.
Il faut également rappeler que les revenus des mauritaniens, notamment des acteurs du secteur informel, en fait le plus grand nombre, restent largement affectés par les effets de la pandémie du coronavirus (COVID-19).
lecalame.info
Le sac de riz de 30 kilogrammes, qui coûtait 650 MRU il y a quelques mois, est vendu à 950 MRU cette semaine. Le sac de sucre de 50 kilogrammes qui coûtait 900 MRU pendant le mois de Ramadan précédent est passé 1120 MRU, un carton de 20 litres d’huile qui valait 680 MRU en 2020, se vend désormais 1200 MRU.
La litanie pour les autres produits peut continuer à l’infini. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé de réguler le quota des carottes et tomates importées du Maroc « pour protéger une production locale » dont le niveau ne couvre probablement pas 20% des besoins, avec une absence totale de chaîne des valeurs par rapport au transport, au traitement et à la conservation, avant de faire un rétropédalage face au drame qui se profilait à l’horizon en cette veille de Ramadan.
Il faut également rappeler que les revenus des mauritaniens, notamment des acteurs du secteur informel, en fait le plus grand nombre, restent largement affectés par les effets de la pandémie du coronavirus (COVID-19).
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