Biram Dah Abeïd, président de IRA Mauritanie, même au fond de sa cellule n’a pas perdu sa verve. Dans une missive datée du samedi 8septembre 2018, en guise de réaction au lendemain du premier tour, le député élu a déclaré que « la majorité des coalitions et des partis d'opposition ont tiré profit de ma détention et ma mise à l'écart, heureux de nous concurrencer avec hargne et de façon impitoyable, alors que nous sommes derrière les barreaux. Mais, dans tous les cas, nous ne pouvons qu'être à l'affût face au parti de la division pour le pillage, le racisme, l'esclavage, le despotisme, dénommé Union Pour la République. Et il revient à la direction du parti de prendre une décision officielle à cet égard ». y-a-t-il péril en la demeure ?
Le dirigeant abolitionniste porte à la connaissance de ses militants et sympathisants que, « au travers de mon suivi de la situation depuis la prison, il m'est clairement apparu que le régime en déliquescence et ses bras sécuritaires s'évertuent à opposer le courant anti-esclavagiste et le parti Tawassoul dans une tentative ultime et désespérée d'éviter la déconfiture imminente qui les attend au deuxième tour. Je vous conseille d'en prendre conscience et de faire preuve de discernement politique ».
Enfin, Biram promet de s'adresser à ses militants dans les tout prochains jours, si Dieu le permet, dit-il « au sujet des précédentes élections, de l'effroi du régime qui a reculé, évitant de se mesurer à nous, se cachant derrière l'une de ses victimes, à savoir l'une des taupes et sa justice instrumentalisée ».
source lecalame.info