De retour à Nouakchott, à la fin d’une brève et néanmoins exaltante mission politique pour notre parti, l’UPR, à Nouadhibou, je voudrais adresser mes sincères remerciements aux acteurs politiques de cette ville palpitante, à ses cadres et à tous ceux que j’ai eu l’honneur de rencontrer.
Leur liste est suffisamment longue, pour me dissuader de citer des noms, de peur de ne pas être exhaustif.
J’ai été fier de prendre langue avec cette élite entreprenante, cosmopolite et « urbaine ». Certains échanges resteront, à jamais, gravés dans ma mémoire, car si poignants et si pointus.
D’autres, pathétiques, m’ont singulièrement intéressé et parfois ému. La palette des impressions est extraordinairement riche. J’ai apprécié le niveau exceptionnel de mobilisation pour la réunion des cadres élargie, la capacité d’écoute de ces cadres et leur admirable patience!
Je voudrais revenir, sur le fil conducteur de mon raisonnement: sous la conduite de SEM Mohamed Ould Abdel Aziz, le pays a réalisé des performances inespérées dans plusieurs domaines, il y’a cependant un voyant rouge, parmi tous les voyants verts du tableau de bord de notre vie publique: il concerne la pratique politique. Sclérosée, l’opposition radicale dépérit inexorablement, lestée par la « facture » politique du Printemps raté; notre parti, l’UPR, n’a pas réussi à engranger les retombées politiques positives du brillant bilan du président de la république, en raison d’un déficit d’imagination et des inerties du passé.
Le vent de réforme qui souffle, en ce moment, sur l’UPR, a pour objectif principal d’aligner les performances de notre bras politique, sur celles réalisées en matières de sécurité, d’unité nationale, de lutte contre la gabegie, de libertés publiques, de développement des infrastructures, de production d’électricité, de promotion des femmes et des jeunes, de promotion culturelle, d’appropriation des symboles de notre souveraineté nationale, de diplomatie…etcétéra.
Une opportunité est aujourd’hui procurée, par le président de la république, à la classe politique nationale, opposition comprise, pour changer de paradigme en matière d’exercice de la politique, via la promotion de la transparence, de l’équité et du mérite, au service de la stabilité, à long terme, du pays. L’UPR doit être à la pointe de ce nouvel élan politique national; tout le monde y a sa place, les militants « historiques » de l’UPR, les déçus de l’opposition, les politico-sceptiques, bref, les Mauritaniennes et Mauritaniens de bonne foi.
Je voudrais adresser, à nouveau, un grand « merci » aux cadres de Nouadhibou et les engager, encore une fois, à accompagner la dynamique de réforme de l’UPR, car il y va de l’intérêt de la stabilité et de la prospérité de notre pays.
cordialement…..
Isselkou Ahmed Izidbih