L’incident qui s’est déroulé dans les locaux de la DREN de l’Adrar continue à susciter l’indignation dans la ville. En effet, les actes de vandalismes sur les biens publics et les coups et blessures portés sur un fonctionnaire sur son lieu de travail constituent aux yeux des personnels de l’éducation, des APE et de la population en général des actes irresponsables qui ne peuvent être justifiés.
Pour rappel, le mardi 12 décembre un groupe de candidats au recrutement des enseignements vacataires, non contents d’être retenus se sont introduits dans le bureau du DREN et l’ont saccagé. Un chef de division qui était présent, s’est interposé entre eux et le DREN, il a été violemment tabassé et à pris trois coups de couteau à la tête.
Certains des agresseurs mettaient en avant leur droit au recrutement au vu de leur ancienneté, critère qui n’était pas à lui seul suffisant. D’autres, tout simplement, étaient frustrés de ne pas avoir été pris. Pour l’année scolaire en cours une vingtaine d’enseignants vacataires ont été recrutés contre plus de soixante dix l’année dernière, ce qui laisse forcément une bonne partie des anciens hors de la partie.
Les agresseurs ont été arrêtés après leur forfait mais aux dernières nouvelles, ils ont été relâchés suite à des pressions tribales qui ont poussé la principale victime à retirer sa plainte.
SlamaCp/Adrar
source adrar-info.com