Ils sont exigé le transfèrement en Mauritanie de membres de leurs familles condamnés à des peines de prison pour des liens présumés avec des groupes salafistes armés.
Ces groupes salafistes mènent de temps en temps des opérations meurtrières contre l’armée et les forces de sécurité algériennes.
Arrêtés en 2011, les Mauritaniens incriminés sont Brahim Mohamed Nah, Mohamed Yahya Khattary et Abdellahi Ndiya.
Les manifestants ont demandé une intervention des autorités mauritaniennes auprès de leurs homologues algériennes afin que ces personnes purgent le restant de leurs peines dans leur pays.
Ils ont exprimé leur détermination à user de tous les moyens pour parvenir à leur objectif, y compris le lancement de campagnes médiatiques avec la participation de juristes et de militants de droits de l’Homme pour vulgariser leurs revendications à l’échelle régionale.