Je n'entendais pas, par ma lettre adressée au Président, tenir Ould Ghazouani, responsable du blocage du dialogue, a affirmé le député Ebabe Ould Benyoug.
Je suis conscient du fait que la concertation était une revendication des partis politiques et que par contre, le Président n’en n’avait pas besoin, « ni pour une légitimité qui lui fait défaut, ni non plus pour une crise qui lui serait contraignante », a-t-il ajouté.
Ould Ghazouani a plutôt interagi positivement à la volonté du dialogue, par éthique face aux doléances des politiciens comme moyen parmi d’autres d’instaurer l’apaisement, a précisé le député.
"La période passée de la gouvernance du Président a représenté une sacrée opportunité pour la classe politique dans le domaine de l’entente et de la paix civile ainsi que pour restreindre les zones de tensions entre les protagonistes politiques et au sein de la société, dont les rapports avaient atteint des seuils critiques qui ont failli saper l'unité de la société et l'harmonie, a dit le parlementaire, dans un commentaire relatif à une lettre écrite depuis quelques jours au Président Ould Ghazouani .
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