Le comité de réflexion de l’initiative de la Marche pour la jeunesse mauritanienne a demandé la « libération immédiate et sans conditions » de leurs 10 camarades détenus après leur rassemblement de dimanche denier.
Le comité tenait une conférence de presse mardi au siège du Forum des Organisations Nationales de Droits Humains (FONADH) à Nouakchott.
Khali Diallo le coordinateur de l’initiative a dénoncé que « certains des détenus n’ont pas participé à là marche. Mais ils ont été arrêtés devant leur domicile ».
Selon le comité, un collectif d'une vingtaine d'avocats, présidé, par maître Fatimata Mbaye s’est engagé volontairement à défendre les 10 détenus.
Le comité a démenti d’avoir été "instrumentalisé" de l'étrangers ou par des partis politiques.
« Nous voudrions saisir directement le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, parce qu’en Mauritanie ni un ministre ni la Police encore moins un préfet ne règle pas les problèmes. Tous les problèmes se règlent au palais », a indiqué Khali Diallo.
Dimanche, la police mauritanienne avait dispersé une manifestation de "l’initiative de la Marche pour la jeunesse mauritanienne" qui revendiquaient entre autres l’allègement des conditions d’enrôlement à l’état civil biométrique et une enquête sur les hépatites qui toucheraient 20% de la population mauritanienne.
Les marcheurs réclamaient aussi l’insertion des jeunes diplômés et la transparence dans les concours nationaux.
L’initiative de la Marche pour la jeunesse mauritanienne exigeait aussi l’enregistrement des taxis au niveau de la capitale Nouakchott pour lutter contre les viols.
source alakhbar.info