Le vingt-septième sommet arabe ordinaire se tiendra à Nouakchottles 25 et 27 Juillet courant, en conformité avec les exigences de l'ordre alphabétique des États membres. A cette occasion, leRassemblement des Forces Démocratiques(RFD) fait la déclaration suivante.
Tout d’abord, le RFDsouhaite la bienvenue à l’ensemble des dirigeants et responsables arabes dans leur seconde patrie, la Mauritanie dont le peup1e est connu pour son attachement légendaire à sa triple appartenance arabe, africaine et islamique.
Bien avant de rejoindre la Ligue arabe, les pères fondateurs avaient des positions de principe, tant à l'égard de la question palestinienne, qu’en ce qui concerne la guerre de libération algérienne, l'agression contre la ville tunisienne de Bizerte en 1961 ou l'offensive de 1967, qui poussa la Mauritanie à couper ses relations diplomatiques avec les États-Unis suite à la plainte de l’Egypte et de la Syrie au sujet du soutien militaire de ce pays à l'agresseur.
Ces positions traduisaient les exigences et désirs de l’opinion nationale, malgré le désintérêt et l’isolement dont souffrait, à cette époque, le pays. Lorsque laMauritanie rejoint à la Ligue arabe, en 1973, une nouvelle page s’ouvrit, marquée par le développement des relations de fraternité et de coopération entre cette partie« lointaine » et le reste du monde arabe.
Plusieurs pays arabes contribuèrent substantiellement à l’édification d'importantes infrastructures socio-économiques du pays dans les domaines de l’éducation, de la santé de l'agriculture, de l'eau, des mines et bien d’autres secteurs vitaux.
Cet important soutien contribua à la maitrise de la Mauritanie sur ses ressources nationales, à partir de l'année 1973. En même temps, notre pays joua un rôle capital dans l’édification de la coopération arabo-africaine. Cette coopération donna d’impressionnants résultats dans les domaines politique et économique, en particulier dans le contexte du conflit avec l'agresseur israélien.
A l’instar de l’ensemble des peuples arabes, les Mauritaniens ne croient plus en cette organisation qui n'arrive même pas à assurer le minimum de solidarité et de coordination entre ses membres, en particulier face aux catastrophes et calamités auxquelles sont confrontés, aujourd’hui, les Arabes et les Musulmans.
Ces derniers sont, en effet, pris en otage par des régimes militaires dictatoriaux qui s’accaparent le pouvoir depuis ces six dernières décennies, consacrant, à l’intérieur, l'ignorance, la pauvreté et la dislocation sociale, source de guerres civiles, et livrant à l’ennemi leurs terres, tout en acceptant l'occupation.
Nous espérons que ce sommet sera différent des autres et qu’il ne consacrera pas la formule des décisions rappelant d’autres qui les ont précédées, sans aucune mise en œuvre, ou celle des « rapports sur la situation qui prévaut » sans proposer de solutions.
Nous espérons que les dirigeants assumeront, cette fois-ci, leurs responsabilités historiques, nationales et religieuses envers leurs peuples, pour les amener à accéder au développement, à l'égalité, à la justice et à la bonne gouvernance, ce qui ne sera atteint qu’après avoir mis fin à l'autocratie et édifié une démocratie véritable.
Ce qui est requis est clair : il s’agit de faire face à la destruction des pays arabes, un par un. La Palestine occupée vit sous le siège, en particulier la Bande de Gaza.
La Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye sont en train d’être démolis, des millions de leurs habitants sont déplacés du fait des politiques abjectes de leurs tyrans, aidés en cela par leurs alliés parmi les pays expansionnistes attirés par les richesses de la région ou mus par des considérations racistes. A cela s’ajoute la folie des milices terroristes qui sèment le chaos, au nom de la religion.
Eu égard à la position géographique de notre pays, en tant que pont reliant nos deux patries arabe et africaine, et étant donné le rôle de premier plan qu’il a eu à jouer en vue d'établir la solidarité, la coopération et la fraternité entre ces deux régions, nous attendons de ce sommet qu’il donne aux relations arabo-africaines toute leur dimension.
Nous souhaitons, enfin, que cette conférence soit couronnée de succès, que le nom de notre pays ne soit pas associé à un nouvel échec de la Ligue arabe, qui viendra s’ajouter aux innombrables déceptions de cette organisation et que le sommet de Nouakchott soit véritablement celui de l'espoir, pour tous les Arabes.
Nouakchott, le 15 Chawal 1437 – 20/07/2016
Le Rassemblement des Forces Démocratiques
sources RFD
Tout d’abord, le RFDsouhaite la bienvenue à l’ensemble des dirigeants et responsables arabes dans leur seconde patrie, la Mauritanie dont le peup1e est connu pour son attachement légendaire à sa triple appartenance arabe, africaine et islamique.
Bien avant de rejoindre la Ligue arabe, les pères fondateurs avaient des positions de principe, tant à l'égard de la question palestinienne, qu’en ce qui concerne la guerre de libération algérienne, l'agression contre la ville tunisienne de Bizerte en 1961 ou l'offensive de 1967, qui poussa la Mauritanie à couper ses relations diplomatiques avec les États-Unis suite à la plainte de l’Egypte et de la Syrie au sujet du soutien militaire de ce pays à l'agresseur.
Ces positions traduisaient les exigences et désirs de l’opinion nationale, malgré le désintérêt et l’isolement dont souffrait, à cette époque, le pays. Lorsque laMauritanie rejoint à la Ligue arabe, en 1973, une nouvelle page s’ouvrit, marquée par le développement des relations de fraternité et de coopération entre cette partie« lointaine » et le reste du monde arabe.
Plusieurs pays arabes contribuèrent substantiellement à l’édification d'importantes infrastructures socio-économiques du pays dans les domaines de l’éducation, de la santé de l'agriculture, de l'eau, des mines et bien d’autres secteurs vitaux.
Cet important soutien contribua à la maitrise de la Mauritanie sur ses ressources nationales, à partir de l'année 1973. En même temps, notre pays joua un rôle capital dans l’édification de la coopération arabo-africaine. Cette coopération donna d’impressionnants résultats dans les domaines politique et économique, en particulier dans le contexte du conflit avec l'agresseur israélien.
A l’instar de l’ensemble des peuples arabes, les Mauritaniens ne croient plus en cette organisation qui n'arrive même pas à assurer le minimum de solidarité et de coordination entre ses membres, en particulier face aux catastrophes et calamités auxquelles sont confrontés, aujourd’hui, les Arabes et les Musulmans.
Ces derniers sont, en effet, pris en otage par des régimes militaires dictatoriaux qui s’accaparent le pouvoir depuis ces six dernières décennies, consacrant, à l’intérieur, l'ignorance, la pauvreté et la dislocation sociale, source de guerres civiles, et livrant à l’ennemi leurs terres, tout en acceptant l'occupation.
Nous espérons que ce sommet sera différent des autres et qu’il ne consacrera pas la formule des décisions rappelant d’autres qui les ont précédées, sans aucune mise en œuvre, ou celle des « rapports sur la situation qui prévaut » sans proposer de solutions.
Nous espérons que les dirigeants assumeront, cette fois-ci, leurs responsabilités historiques, nationales et religieuses envers leurs peuples, pour les amener à accéder au développement, à l'égalité, à la justice et à la bonne gouvernance, ce qui ne sera atteint qu’après avoir mis fin à l'autocratie et édifié une démocratie véritable.
Ce qui est requis est clair : il s’agit de faire face à la destruction des pays arabes, un par un. La Palestine occupée vit sous le siège, en particulier la Bande de Gaza.
La Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye sont en train d’être démolis, des millions de leurs habitants sont déplacés du fait des politiques abjectes de leurs tyrans, aidés en cela par leurs alliés parmi les pays expansionnistes attirés par les richesses de la région ou mus par des considérations racistes. A cela s’ajoute la folie des milices terroristes qui sèment le chaos, au nom de la religion.
Eu égard à la position géographique de notre pays, en tant que pont reliant nos deux patries arabe et africaine, et étant donné le rôle de premier plan qu’il a eu à jouer en vue d'établir la solidarité, la coopération et la fraternité entre ces deux régions, nous attendons de ce sommet qu’il donne aux relations arabo-africaines toute leur dimension.
Nous souhaitons, enfin, que cette conférence soit couronnée de succès, que le nom de notre pays ne soit pas associé à un nouvel échec de la Ligue arabe, qui viendra s’ajouter aux innombrables déceptions de cette organisation et que le sommet de Nouakchott soit véritablement celui de l'espoir, pour tous les Arabes.
Nouakchott, le 15 Chawal 1437 – 20/07/2016
Le Rassemblement des Forces Démocratiques
sources RFD