Après sa participation au sommet du G5 Sahel sur l’esclavage à Bamako au Mali du 08 juin au 12 juin 2021, le président BiramDahAbeid a tenu une conférence de presse ce mardi 15 juin à partir de 11 heures au siège du PK10.
Le leader du mouvement abolitionniste IRA affirme : « Cette tournée qui m’a conduit au Mali et en Cote d’ivoire avait pour objet de participer au forum du G5 Sahel contre l’esclavage, c’est un forum réunissant les organisations anti-esclavagistes du Mali ; Niger ; Burkina faso ; Mauritanie et du Tchad. Ce sommet se tient depuis 2017 pour s’attaquer de manière collégiale à l’esclavage qui est toujours pratiqué dans cette sous-région où la stratification sociale et mentale des sociétés est encore foncièrement esclavagiste.
Ainsi, on avait dit en 2017 que la lutte contre le terrorisme qui est organisée dans le cadre du G5 Sahel des états que le terrorisme est nourri de la même mamelle que l’esclavage pratiqué dans nos sociétés, nous avons cette année constaté encore l’aggravation de la situation de l’esclavage notamment à cause de la guerre, de la violence indicible qui a éclaté dans deux région du Mali Kayes et Koulikoro entre les esclaves soninkés et les maitres donc l’allure a tourné en guerre civile entre maitres et esclaves.
Il y a eu des morts ; des blessés et beaucoup de dégâts matériels et l’Etat n’a pas pu maitriser ni sécuriser les esclaves victimes de vendettas de la part des maitres. C’est pourquoi il y’a une émigration systématique et la fuite de beaucoup de familles d’esclaves dans les villes en quête de sécurité.
Par conséquent ,à Bamako au centre de l’enfance qui est une institution malienne chargé des enfants, a été transformé en un centre d’accueil pour ces réfugiés intérieurs de l’esclavage au Mali , nous avons vu que l’ironie du sort est constituée par le fait que dans ce centre d’accueil de ces réfugiés de l’esclavage il y ‘a des bustes et statuts des pères fondateurs de l’indépendance en Afrique comme Modibo Keita ; kwame nkrumah ; Sékou Touré et même des résistants comme Samori Touré et El hadj Oumar Tall.
Selon Birame, les intellectuels africains se sont battus contre la traite atlantique et le commerce triangulaire, le colonialisme, l’apartheid, et contre les travaux forcés orchestrés par l’homme blanc mais aujourd’hui ils ne font rien pour combattre l’esclavage.
Pour lui ces leaders doivent balayer devant leurs portes.
L’esclavage est une folie humaine ajoute-t-il. C’est une gangrène, un cancer humain qui peut habiter en nous que l’on soit noir ou blanc, en Occident ou en Orient ; du Sud ou du Nord . Les batailles ont été des batails de façades, on a vu que les engagements et les dénonciations ont été sélectifs maintenant on veut que les africains reviennent à eux-mêmes et sachent que ce cancer et cette gangrène il faut le soigner.
Même les esclavages soninkés du Mali sont en train de commettre des incursions en territoire Mauritanien au Guidimakha pour punir les esclaves soninké et la même chose se développe en milieu poulaar partout dans la sous-région, s’insurge Birame.
Bigué Sarr
initiativesnews
Le leader du mouvement abolitionniste IRA affirme : « Cette tournée qui m’a conduit au Mali et en Cote d’ivoire avait pour objet de participer au forum du G5 Sahel contre l’esclavage, c’est un forum réunissant les organisations anti-esclavagistes du Mali ; Niger ; Burkina faso ; Mauritanie et du Tchad. Ce sommet se tient depuis 2017 pour s’attaquer de manière collégiale à l’esclavage qui est toujours pratiqué dans cette sous-région où la stratification sociale et mentale des sociétés est encore foncièrement esclavagiste.
Ainsi, on avait dit en 2017 que la lutte contre le terrorisme qui est organisée dans le cadre du G5 Sahel des états que le terrorisme est nourri de la même mamelle que l’esclavage pratiqué dans nos sociétés, nous avons cette année constaté encore l’aggravation de la situation de l’esclavage notamment à cause de la guerre, de la violence indicible qui a éclaté dans deux région du Mali Kayes et Koulikoro entre les esclaves soninkés et les maitres donc l’allure a tourné en guerre civile entre maitres et esclaves.
Il y a eu des morts ; des blessés et beaucoup de dégâts matériels et l’Etat n’a pas pu maitriser ni sécuriser les esclaves victimes de vendettas de la part des maitres. C’est pourquoi il y’a une émigration systématique et la fuite de beaucoup de familles d’esclaves dans les villes en quête de sécurité.
Par conséquent ,à Bamako au centre de l’enfance qui est une institution malienne chargé des enfants, a été transformé en un centre d’accueil pour ces réfugiés intérieurs de l’esclavage au Mali , nous avons vu que l’ironie du sort est constituée par le fait que dans ce centre d’accueil de ces réfugiés de l’esclavage il y ‘a des bustes et statuts des pères fondateurs de l’indépendance en Afrique comme Modibo Keita ; kwame nkrumah ; Sékou Touré et même des résistants comme Samori Touré et El hadj Oumar Tall.
Selon Birame, les intellectuels africains se sont battus contre la traite atlantique et le commerce triangulaire, le colonialisme, l’apartheid, et contre les travaux forcés orchestrés par l’homme blanc mais aujourd’hui ils ne font rien pour combattre l’esclavage.
Pour lui ces leaders doivent balayer devant leurs portes.
L’esclavage est une folie humaine ajoute-t-il. C’est une gangrène, un cancer humain qui peut habiter en nous que l’on soit noir ou blanc, en Occident ou en Orient ; du Sud ou du Nord . Les batailles ont été des batails de façades, on a vu que les engagements et les dénonciations ont été sélectifs maintenant on veut que les africains reviennent à eux-mêmes et sachent que ce cancer et cette gangrène il faut le soigner.
Même les esclavages soninkés du Mali sont en train de commettre des incursions en territoire Mauritanien au Guidimakha pour punir les esclaves soninké et la même chose se développe en milieu poulaar partout dans la sous-région, s’insurge Birame.
Bigué Sarr
initiativesnews