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Classement CPIA 2017 de la banque mondiale : la Mauritanie occupe le 15ème rang sur 38

Jeudi 20 Septembre 2018 - 13:16

La Banque Mondiale a présenté son dernier rapport sur «l’évaluation des politiques et des institutions nationales » plus connue sous son acronyme anglais CPIA, mercredi 12 septembre 2018. La Mauritanie est classée parmi les 15 premiers.


La Mauritanie  a obtenu un score de 3,4/6 et fait partie du top 20, notamment à la  15e place,  dans le classement à l’issue de « l’évaluation des politiques et des institutions nationales », plus connue sous son acronyme anglais CPIA. C’est un exercice annuel qui permet à la Banque mondiale de mesurer les progrès accomplis par les pays d’Afrique subsaharienne pour améliorer la qualité de leurs politiques et de leurs institutions.

Le CPIA Africa produit un rapport annuel qui décrit les progrès réalisés par les pays d’Afrique subsaharienne pour renforcer la qualité de leurs politiques et de leurs institutions.

Les scores CPIA sont basés sur 16 indicateurs de développement dans quatre domaines: gestion économique, politiques structurelles, politiques d’inclusion sociale et d’équité et gestion et institutions du secteur public.

Les pays sont notés sur une échelle de 1 (faible) à 6 (élevé) pour chaque indicateur. Selon le rapport de 2017 présenté ce mercredi 12 septembre 2018 depuis Washington par Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, le score moyen pour les pays évalués est de 3,1/6.

 

Pour l’Afrique subsaharienne la qualité des politiques et des institutions est restée inchangée par rapport au rapport précédent. Le Rwanda a de nouveau mené tous les pays de la région avec un score de 4,0/6, suivi de près par le Sénégal avec un score de 3,8/6, le Cap-Vert et le Kenya avec une note de  3,7/6.

Selon Albert Zeufack, le CPIA est un outil conçu pour accroître l’efficacité de l’aide au développement et des institutions.

A l’écouter, pour bénéficier de l’augmentation de l’enveloppe des prêts que la Banque mondiale octroie aux pays, il est important pour chaque Etat d’augmenter son score CPIA. Les pays dont la qualité de la politique et des institutions a globalement souffert ont pour trait commun une baisse continue de la qualité de la gestion économique, rendue évidente par le recul de la performance dans trois domaines, à savoir la politique monétaire et de change, la politique budgétaire et la politique d’endettement.

Selon la même source, cette situation peut s’expliquer en partie par la conjoncture économique défavorable qui exacerbe les faiblesses macroéconomiques de certains pays de la région. La diminution des réserves budgétaires et extérieures empêche les politiques macroéconomiques d’atténuer pleinement les effets de ces chocs sur l’activité économique.

La Côte d’Ivoire, les Comores, le Cameroun, la Guinée, Madagascar, la Mauritanie et le Soudan, ont légèrement amélioré leur note de 0,1 point, pour la plupart, grâce à une meilleure gouvernance. La qualité des politiques d’insertion sociale et d’équité s’est aussi améliorée dans quelques pays, ce qui indique un renforcement des programmes de filets sociaux. 

Fall Mohamed 

source rimeco.org

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