Cheikh Tidjane Dia, journaliste et directeur du quotidien « Le Rénovateur » a salué, ce lundi 20 mai, la « valeur de la réflexion et de l’analyse, la pertinence des idées, la cohérence de la pensée et du raisonnement», notés dans le livre « Biram Dah Abeïd Ma vie, Ta liberté pour un pacte de la Renaissance ; la grande promesse de l’automne politique arc-en-ciel mauritanien» publié par le candidat à la présidentielle du 22 juin, Biram Dah ABeïd.
Présentant l’ouvrage qu’il considère déjà comme un « best seller », en compagnie des députés Saadna Mint Khaïtara et Abdelsalam Ould Horma et le président du Conseil National Oumar Ould Yali, Cheikh Tidjane Dia a, en face d’une assistance composée de nombreux sympathisants , soutiens de Biram, de personnalités et de la presse, a scindé l’ouvrage en trois parties.
La première est celle consacrée à la biographie du candidat retraçant son enfance et sa condition d’esclave, l’histoire émouvante de sa famille modeste. Biram, dira, Oumar Ould Yali, a été marqué par son
milieu familial ».
« Son parcours se poursuivra à travers cet extraordinaire dilemme : libérer les opprimés ou mourir en prison». « La lutte atteint son paroxysme » constitue la deuxième partie avec l’incinération des livres de rites malékite. «La marche de l’histoire a continué avec cet intrépide militant qui est passé à la vitesse supérieure », note Dia. La troisième partie est consacrée au militant et au discours. «Cette partie résume, indique Dia, la conviction profonde de Biram de vouloir mourir, se sacrifier pour les autres, à travers des actes il est resté égal à lui-même. La constance dans les discours et la fidélité ont façonné la mentalité de l’homme ainsi que sa forte personnalité. Avec ces vocables particuliers et ses mots percutants, Biram frappe fort.
La profondeur de la vision, la lucidité de la pensée et la structuration dans les idées donnent du poids à ce projet de société qui constitue, aux yeux de Dia, un bréviaire adressé à toute la Mauritanie».
Prenant la parole, Biram Dah Abeïd fera part à l’assistance des « situations de torts, d’agressivité qui nous ont été causés par unebcertaine presse, de pseudos journalistes hélas plus nombreux, plus soutenus par les pouvoirs publics. Cependant, une presse digne, indépendante pleine de qualité, plein de professionnels, toujours à encourager, a joué un rôle déterminant dans beaucoup de victoires remportées face à l’opinion publique nationale ».
Il saluera tous ces professionnels des médias qui ont « mené un combat parallèle au nôtre ». Biram embrayera ensuite sur les personnes fort nombreuses qui l’ont « soutenu et accompagné avec beaucoup de dignité et de conviction », dans un « esprit de sacrifice sans faille » dont certains, dira-t-il, nous ont quitté à jamais ». « Si Biram a réussi à résister, c’est aussi grâce à la résistance des autres », ajoute-t-il non sans réitérer son « engagement à rester sur la ligne jusqu’à la libération des esprits de toutes les catégories. « C’est une bataille de l’esprit mental et moral.
C’est un marathon de la persévérance très endurant et de l’attachement aux valeurs », fait-il remarquer. « Malgré les difficultés, les dangers et les défis, je n’ai jamais douté de l’issue victorieuse de la bataille. Le doute ne m’a jamais traversé l’esprit aidé en cela par la constance du soutien indéfectible de beaucoup de militants qui en dépit des contraintes liées à l’adversité et à la tentation sont restés fidèles », se glorifie-t-il.
source lecalame.info