Le Premier ministre mauritanien Yahya Ould Hademine a accusé les dirigeants de l’opposition de recevoir de l’étranger des fonds suspects ainsi que leur participation à des opérations de corruption systématique au cours de la dernière période , dans le but de déstabiliser le pays par voie de ces fonds suspects.
Ces déclarations du premier ministre viennent confirmer celles du Président de la république, lors de sa rencontre récente avec les membres du Conseil suprême pour la jeunesse en Mauritanie, quand il a dit qu’il détient des documents confirmant que certains membres du sénat ont reçu des transferts financiers de l’étranger pour voter »non » aux amendement constitutionnels.
Des propos qui confirment la colère de plus en plus manifeste dans le camp du président et ses agences de sécurité contre leurs adversaires politiques qu’ils accusent de recevoir des soi-disant fonds étrangers et de travailler pour déstabiliser la région.
Il importe de rappeler que La même charge d’accusation a été officiellement instituée en système depuis les dernières années du règne du président Maaouya Ould Sid Ahmed Ould Taya.
La démarche engagée actuellement par le gouvernement à l’endroit du sénateur de Nouakchott Mohamed Ould Ghadda semble etre une escalade délibérée contre les parties qui s’opposent à l’ adoption des amendements constitutionnels.
Les prochaines semaines connaitront très probablement une confrontation entre la majorité présidentielle et les différentes composantes de l’opposition faisant craindre le glissement du pays vers les bagarres dans la rue ou le retour de la répression sur l’arène mauritanienne , après des années de trêve mutuelle entre les differents acteurs .
Source : http://zahraa.mr/node/12977