Depuis quelques jours, une campagne nauséabonde est menée tambour battant contre Ahmed Salem Ould Dah, président du Syndicat des Journalistes de Mauritanie. Cette campagne a pris une tournure de règlement de compte sournois mené tous azimuts par certains de ses adversaires, qui semblent oublier que par-delà la compétition électorale qui se dessine, une certaine retenue doit être toujours de mise, surtout entre confères.
Malheureusement, beaucoup de personnes bien intentionnées que je connais se sont laissés emporter par ce vent de haine et de calomnie qui vise le président du Syndicat, qui est très loin de l’image malveillante que certains milieux bien connus veulent bien lui coller.
Ahmed Salem Ould Dah est loin d’être un raciste ni un anti-noir ou un anti-harratine. Il est loin également d’être ce montre anti-francophone que l’on cherche à lui coller, par tracts envoyés ces jours-ci par camionnettes entières.
La réalité, c’est que les mauvais chevaux de départ usent toujours de voies souvent détournées et parfois sournoises pour espérer remporter une victoire. Ahmed Salem Ould Dah jouit heureusement d’une bonne renommée au sein de la presse mauritanienne. Son bilan à la tête du syndicat au cours de ce premier mandat où il a reçu moult croche-pieds est d’ailleurs très élogieux. Des dizaines de formation ont eu lieu à l’intention des journalistes. Il a porté le plaidoyer haut pour la régulation des pigistes au sein des organes publics, lutté pour que la réforme en cours de la presse puisse avoir lieu, et défendu les couleurs nationales au niveau des instances de la presse internationale, que cela soit au sein de la Fédération internationale des journalistes, ou au sein des fédérations arabes.
Son mandat a surtout connu beaucoup d’anicroches, notamment sous le régime de Ould Abdel Aziz qui a tué la presse et l’a combattu de toutes ses forces, puis la pandémie de Covi-19 qui a plombé le monde.
Vouloir sauter sur un lapsus de langage au cours d’un entretien privé avec un ami, ne saurait être un prétexte pour déclencher cette véritable attaque mensongère contre un homme respectable qui n’a jamais connu de déboires en justice et n’a jamais été connu comme un lèche-botte d’aucun régime.
Ahmed Salem Ould Dah est surtout soutenu par une écrasante majorité de la corporation, des journalistes qui saluent en lui le sérieux, l’engagement, l’abnégation et surtout le désintérêt, autre que la réussite de la profession qu’il se bat chaque jour à porter sur les fonds baptismaux.
Donc chers consoeurs et confrères, chers candidats, relevez un peu le débat, proposer des programmes alléchants pour relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les journalistes, au lieu de mener des guéguerres qui puent l’odeur de fosse.
Pour le moment, aucun candidat ne suscite notre adhésion et on ne voit pas encore celui qui propose mieux qu’Ahmed Salem Ould Dah, pour poursuivre l’œuvre qu’il a déjà entamée.
Cheikh Aidara ( FB )
Cheikh Aidara ( FB )