Nous ne pouvons pas comprendre les problèmes de l’éducation sans au préalable analyser le curriculum auquel nous sommes soumis. Il compile à la fois différents aspects politique fondamentalement car c’est la locomotive, les lois, le plan d’action, les programmes d’éducation mais aussi des aspects plus apparents comme le contenu des matières et des enseignants peu bien formés etc...
Mais le choix de rester dans une dynamique de résolutions justifie le fait ne pas s’attarder sur ce qui est fait jusqu’ici dans l’éducation, bon ou pas disons que chacun à sa petite idée là dessus. La problématique : notre projet éducatif ne serait –il pas plus réussi avec l’utilisation de ressources endogènes ?
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On dit que l’éducation est d’abord un projet personnel mais il y a incompréhension quelque part. L’état se considère comme partenaire alors que les populations tardent à le comprendre ainsi. C’est dommage ! Comprenons une bonne fois que tout projet par principe part de ce que l’on possède. Nous possédons principalement quatre communautés culturelles comme disait Fédérico Meyor une mondialisation sans diversité nous n’en avons pas besoin. Donc il faudrait que chaque communauté ait la possibilité d’utiliser sa propre langue pour l’éducation de base de son enfant.
A ce propos Senghor disait qu’il « faut installer l’enfant confortablement dans sa langue maternelle pour lui faciliter l’ouverture à l’autre ». D’ailleurs nous avons expérimenté l’enseignement des langues « nationales » dans les années 80 et c’était une réussite totale ; alors pourquoi ne pas reprendre cette expérience , instruire l’enfant dans la langue maternelle pendant les premières années de sa constitution (du préscolaire au primaire avec l’arabe comme trait d’union entre les communautés) ; et la langue française qu’on le reconnaisse ou pas est la principale source du cloisonnement communautaire, alors l' enseigner a partir du secondaire en plus de l' anglais .
Nous aurons résolu trois difficultés :
L’alphabétisation pour tous, la promotion des matières mathématiques et scientifique, le rapprochement communautaire ne dit –on pas que le développement est le résultat des constructions endogènes.
Le schéma curriculaire mis en place depuis la dernière reforme sans ancrage local est le principal problème de notre éducation.
Sinon comment peut-on parler de promotion des mathématiques et des matières scientifiques sans cultiver cher l’apprenant l' approche philosophique d’apprentissage des mathématiques comme le dit l’autre et ne serait-il mieux dans la langue maternelle de l’ enfant ; de l’autre coté qu’est ce qui justifie cette haine dans une communautaire islamique ; toujours par rapport au schéma sous l’angle des APC comment esquiver le contexte de l’enfant alors la réussite de cet enfant dépend de la contextualisation des différentes situations éventuelles ou pourrait se retrouver cet enfant.
Encore une fois un curriculum est évolutif, adaptable et surtout changeant alors il s’avère important de revoir la relation avec le partenaire « Etat » pour faire aimer les mathématiques aux enfants, pour communiquer dans une langue commune et pour véhiculer nos diversités dans le respect.
alakhbar