Le ministre mauritanien de la santé : « nos hôpitaux sont bien loin de nos aspirations en matière de médecine hospitalière »

Le ministre mauritanien de la santé, Abdallah Sidi Mohamed Wedih, a déclaré que malgré les efforts déployés par les hautes autorités du pays dans le domaine de la médecine hospitalière, les hôpitaux sont encore loin du niveau des aspirations et de la volonté sérieuse dans ce domaine vital.

Des propos tenus ce lundi lors du lancement des journées de réflexion organisées par le secteur sous le thème : « la réforme hospitalière et la validation préalable de la politique d’hospitalisation de notre pays ».

 

Ould Wedih a ajouté qu’il est nécessaire d’engager un processus de réforme globale, qui ne peut être réalisé que par l’ouverture d’un dialogue sérieux entre les différentes parties prenantes, dans le but d’élaborer un diagnostic précis et une stratégie claire pour renforcer la gouvernance et le leadership des centres hospitaliers nationaux.

Le ministre a précisé que ces journées de réflexion sur la médecine hospitalière s’inscrivent dans ce cadre, avec l’appui de la coopération espagnole et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exprimant ses remerciements pour les efforts déployés par les différents partenaires du secteur en vue de renforcer les capacités du système national de santé.

Le ministre de la Santé a rappelé que la médecine hospitalière etait l’un des principaux piliers du système de santé dans tous les pays, et que la construction d’infrastructures hospitalières répondant aux normes internationales, leur équipement en matériel de pointe et la mise à disposition d’un personnel médical et paramédical bien formé constituent un défi majeur, en particulier pour les pays en développement.

Pour le ministre l’attention portée aux centres hospitaliers aux trois niveaux et sur l’ensemble du territoire national est l’une des priorités du secteur de la santé, la politique hospitalière visant à améliorer le niveau des soins de santé fournis aux citoyens dans les établissements hospitaliers nationaux.

Ceci en assurant la disponibilité effective des services de santé, en réduisant les obstacles qui empêchent les citoyens d’accéder aux soins, en renforçant la coordination entre les différentes institutions hospitalières, en garantissant les ressources financières nécessaires pour couvrir les services de santé, en améliorant l’organisation et la gestion des hôpitaux, et en rendant les hôpitaux capables de suivre les développements scientifiques dans chaque spécialité.
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