Le Consortium Africa Coast to Europe (ACE), le gestionnaire du câble sous-marin de fibre optique qui porte le même nom, a procédé à son dépannage. La rupture de l’infrastructure télécoms à haut débit, aux larges de Nouakchott en Mauritanie, avait causé des perturbations du service Internet chez plusieurs opérateurs et fournisseurs d’accès pendant de nombreux jours. Les pays qui avaient le plus été touchés par la panne sont ceux qui ne possèdent que la seule connexion au câble sous-marin ACE. Il s’agit de la Mauritanie, la Sierra Leone, le Liberia, la Guinée Bissau, la Guinée et la Gambie.
En Mauritanie, les clients des opérateurs télécoms Chinguitel, Mattel et Mauritel, filiales respectives de Sudatel Group, de Tunisie Télécom et de Maroc Telecom ont peiné pendant plusieurs jours à accéder à Internet. En Sierra Leone, les perturbations de la connectivité data ; survenues au lendemain de la victoire de Julius Maada Bio, le candidat de l’opposition, à l’élection présidentielle du 31 mars 2018, ont même suscité chez les populations, des soupçons de restriction par le gouvernement de l’accès à Internet. La Commission Nationale des Télécommunications (Natcom) s’était empressée de rassurer les consommateurs sur la non-implication des autorités sierra- léonaises dans cette situation.
Jusqu’à la réparation de la panne, le consortium ACE n’a fourni aucune précision sur les causes exactes de la rupture du câble sous-marin de fibre optique aux larges de la Mauritanie. De nombreux consommateurs qui ont vu leur forfait arrivé à expiration sans l’avoir pleinement consommé, appellent déjà les opérateurs télécoms à un dédommagement.
source agenceecofin.com