L’école est la représentation miniature de la société, elle constitue donc une composante fondamentale mais malléable à merci pour ce que l’on veut véritablement en faire. Pour nos héritiers. Pour notre société.
Nulle prétention de se substituer ou de jouer la partition des uns et des autres de façon générale pour la définition des missions de notre école. L’école en somme est un projet de société ou différents champs interférent et interagissent pour une meilleure formulation des objectifs de l’école et des finalités pour le meilleur des générations futures.
La difficulté ou le manque de volonté d’établir une interdépendance entre les différents champs socio-culturelle d’une part obstrue principalement le redéploiement ou la requalification des institutions sociales traditionnelles des nouveaux enjeux et du champ économique pour repenser le chantier de formation, du traumatisme du chômage et de développement de notre société.
Malheureusement, le puissant organe politique a jusque là fait cavalier seul sans jamais définir de missions ou tout au moins avec ce certains qualifient de décideurs politique des pays du sud la Banque Mondiale.
Pour quel intérêt ?
Sans aucune analyse poussée, une évidence saute à l’ œil nu. La responsabilité de la minorité organisée est pointée parce qu’organisée devant une masse. Ne dit-on pas que « le cheval c’est l’âne que la masse à dessiner ». Malheureusement la masse non informée assiste passivement à l’agonie des générations entières.
Cette complicité de la Banque Mondiale au détriment de la masse se justifie a travers les rapports nettoyés, toilettés, négociés à la virgule près avant publication. N’avons-nous pas le droit de s’interroger ou de douter de ces écrits ?
Cette minorité et la banque ne sont –elles pas redevables devant ces masses d’aujourd’hui et du futur. Peut-on leur soumettre la facture ?
Une autre chose qui choque, c’est le complot autour du traumatisme du chômage des jeunes au prix de se comporter en « vendeurs de rêve ou des tisseurs de sort » et faire croire à tous ces jeunes traumatisés par le chômage qu’ils peuvent tous devenir des Moulaye ABBAS ou DANGOTE. Pendant que ce petit club glane les sous justifiés par cette politique de promotion de l’entrepreneuriat.
L’appel de Marx fait ou est entrain de faire écho désormais !
Et comme on dit « informer, c’est choisir ».Il est temps alors de choisir à informer juste pour le bien tous !
L’ignorance n’est- elle pas relative de nos jours avec l’effet de l’image. Elle aussi s’organise « Prolétaires de les pays unissez-vous ». Cet écho là est tombé enfin dans son oreille.
Le meilleur c’est alors de redéfinir les missions de l’école en réunissant l’ensemble les acteurs mais également établir l’interdépendance entre les différents champs cités plus haut.
Un patchwork indispensable recentrera l’école sur l’instruction, la citoyenneté, à la formation pour enfin aboutir à de meilleures perspectives pour l’emploi et au travail ,de lutte contre sa précarité, de sa temporalité, de sa forme avilissante actuelle, des salaires bas, très bas et mettre à terme le rôle des intermédiaires toujours au bénéfice des minorités.
Ou devant de questions plus globales de la globalisation et de la mondialisation, c’est ca aussi l’école.
Il devient indispensable que tous nous comprenions que seule l’école peut apporter les solutions pérennes à nos problèmes.
Oui !
Préparons ensemble l’Ecole pour une vie agréable.
source Alkhbar