Il semblerait que certaines ‘sentinelles’ de l’ancienne ‘tutelle’ ne soient pas tout à fait satisfaites du nouveau gouvernement et tiennent à le faire savoir.
Une curieuse coïncidence, voudrait que le Parlement soit, encore une fois, le siège d’une telle fronde supposée. Seule l’approche pourrait être différente, du cas SIDIOCA, dans la mesure où l’ancien donneur d’ordre agirait, cette fois, par délégation de pouvoirs.
Ainsi la mise en disponibilité, anticipée, d’un ancien chef de Kétiba, serait destinée à mieux le couvrir et à rendre son action plus ‘crédible’.
Au pire, les « anti-constitution», poursuivant leur logique, pourraient s’ériger en ‘opposition interne’ et tenter de déstabiliser le nouveau pouvoir, en le poussant, au mieux, vers la faute, et au pire, vers la porte de sortie.
Un tel scénario, tout à fait envisageable par les temps qui courent, mettrait le pays dans une situation de désordre social et politique, qui le rendrait ingouvernable, pour longtemps.
La seule parade, légale et salutaire, serait que le Président Ghazwani et son équipe, planchent rapidement sur un plan d’urgence comportant deux volets : constitutionnel, par des élections législatives anticipées, et politique, en engageant un dialogue direct avec l’ensemble des partis politiques de l’opposition démocratique.
Un tel plan gagnerait à profiter de la vague de ‘sympathie’, qui a accueilli le nouvel attelage gouvernemental, et dont la durée est, par définition, limitée dans le temps.
…de nos ennemis, nous nous chargeons
Ahmed Mohamed Yedaly
adrar-info.net