Les travaux d’un atelier de facilitation à l’implémentation des normes du Conseil des Services Financiers Islamiques (IFSB) ont débuté lundi à Nouakchott.
Cette rencontre, de 4 jours, permettra aux participants de renforcer leur compréhension sur les normes et différents principes directeurs de l’IFSB en vue de faciliter l’implémentation de ces normes dans leur juridiction respective et de les assister par des casd’application pratiques sur les enjeux spécifiques découlant des normes à travers des études de cas , des exercices et d’autre forme de travail interactif. Elle permettra aussi de promouvoir le partage d’expériences entre les participants sur l’implémentation des normes de l’IFSB et ses principes directeurs.
Le programme de l’atelier prévoit des présentations sur les principes directeurs du RiskManagment des Institutions offrant des services financiers islamiques (IIFS), les nouvelles normes de l’IIFS Portant adéquation des fonds propres, l’introduction sur le marché des capitaux islamiques (MCI), les principes directeurs du système de gouvernance sharia des IIFS et les nouvelles directives sur les principaux éléments du processus de supervision révisé des IIFS.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), M. Aziz Ould Dahi a indiqué de l’utilité de la finance islamique dans l’économie mondiale n’est plus à démonter surtout qu’elle attire constamment de nombreux clients outre que les pays et populations musulmans.
Il a ajouté qu’il est admis que l’attractivité au secteur financier islamique est imputables aux valeurs éthiques prônées et à la rigueur dans l’application des normes charia établies en matière de transparence, de régulation bancaire, de gestion des risques, de justice et d’équité.
Le gouverneur de la BCM a aussi précisé qu’aucun choix n’a été donné à la Mauritanie, eu égard à son appartenance islamique, pour s’aligner sur la tendance mondiale et des pays arabes en particulier avant d’assurer que le plan comptable mauritanien a déjà prévu en 1988 la comptabilisation des opérations islamiques, telles que la Mourabaha, la Moucharaka et l’Ijara.
M. Aziz Ould Dahi a également affirmé que sur cette base, la BCM a autorisé les banques primaires conventionnelles à ouvrir des guichets islamiques avant même l’agrément des banques islamiques, à l’effet de satisfaire les besoins du secteur financier mauritanien en la matière.
Il a encore noté que secteur bancaire mauritanien a été marqué depuis 2014 par une forte expansion de la finance islamique aboutissant à l’agrément de 7 banques offrant des produits purement islamiques avec une part avoisinant 30 % du total de l’actif des 18 banques commerciales actuellement en activité en Mauritanie.
L’expert Assam Othmane Abel Melik a insisté, au nom du conseil des services financiers islamiques, sur l’importance de la rencontre qui permettra de faire connaitre les mécanismes d’application des normes du conseil qui regroupe actuellement 183 pays.
Il a ajouté que le conseil a défini90 normes sur la complémentarité renfermant des normes islamiques pouvant être appliquées sur les marchés avant de préciser que le conseilappuie les pays membres à appliquer ces normes à travers l’organisation, entre autres, d’ateliers de conseil et d’orientation.
AMI
Cette rencontre, de 4 jours, permettra aux participants de renforcer leur compréhension sur les normes et différents principes directeurs de l’IFSB en vue de faciliter l’implémentation de ces normes dans leur juridiction respective et de les assister par des casd’application pratiques sur les enjeux spécifiques découlant des normes à travers des études de cas , des exercices et d’autre forme de travail interactif. Elle permettra aussi de promouvoir le partage d’expériences entre les participants sur l’implémentation des normes de l’IFSB et ses principes directeurs.
Le programme de l’atelier prévoit des présentations sur les principes directeurs du RiskManagment des Institutions offrant des services financiers islamiques (IIFS), les nouvelles normes de l’IIFS Portant adéquation des fonds propres, l’introduction sur le marché des capitaux islamiques (MCI), les principes directeurs du système de gouvernance sharia des IIFS et les nouvelles directives sur les principaux éléments du processus de supervision révisé des IIFS.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), M. Aziz Ould Dahi a indiqué de l’utilité de la finance islamique dans l’économie mondiale n’est plus à démonter surtout qu’elle attire constamment de nombreux clients outre que les pays et populations musulmans.
Il a ajouté qu’il est admis que l’attractivité au secteur financier islamique est imputables aux valeurs éthiques prônées et à la rigueur dans l’application des normes charia établies en matière de transparence, de régulation bancaire, de gestion des risques, de justice et d’équité.
Le gouverneur de la BCM a aussi précisé qu’aucun choix n’a été donné à la Mauritanie, eu égard à son appartenance islamique, pour s’aligner sur la tendance mondiale et des pays arabes en particulier avant d’assurer que le plan comptable mauritanien a déjà prévu en 1988 la comptabilisation des opérations islamiques, telles que la Mourabaha, la Moucharaka et l’Ijara.
M. Aziz Ould Dahi a également affirmé que sur cette base, la BCM a autorisé les banques primaires conventionnelles à ouvrir des guichets islamiques avant même l’agrément des banques islamiques, à l’effet de satisfaire les besoins du secteur financier mauritanien en la matière.
Il a encore noté que secteur bancaire mauritanien a été marqué depuis 2014 par une forte expansion de la finance islamique aboutissant à l’agrément de 7 banques offrant des produits purement islamiques avec une part avoisinant 30 % du total de l’actif des 18 banques commerciales actuellement en activité en Mauritanie.
L’expert Assam Othmane Abel Melik a insisté, au nom du conseil des services financiers islamiques, sur l’importance de la rencontre qui permettra de faire connaitre les mécanismes d’application des normes du conseil qui regroupe actuellement 183 pays.
Il a ajouté que le conseil a défini90 normes sur la complémentarité renfermant des normes islamiques pouvant être appliquées sur les marchés avant de préciser que le conseilappuie les pays membres à appliquer ces normes à travers l’organisation, entre autres, d’ateliers de conseil et d’orientation.
AMI