Les parlementaires de l’opposition ont tenu un point de presse devant l’assemblée nationale pour dénoncer le blocage du fonctionnement normal des institutions. Le chef du parti de l’union des forces de progrès, Mohamed Ould Mawloud s’est exprimé sur ce qu’il d écrit de « situation très grave ».
Ould Mawloud et ses compagnons ont tenu cette conférence de presse dans la rue parce qu’ils n’ont trouvé au sein de l’assemblée personne qui pourrait les éclairé sur la tenue de la session parlementaire. Ould Mawloud trouve que la situation est aberrante, d’abord le maintien en détention du député biram Dah Abeid, la fermeture illégale d’institutions d’enseignements qui pourtant respectent les normes et le blocage du fonctionnement des institutions. Pour lui le seul responsable de ces malheureux incidents est le président Mohamed Ould Abdel Aziz car, c’est lui qui a la responsabilité constitutionnelle de veiller sur le bon fonctionnement des institutions.
D’après Ould Mawloud, tous ces faits renforcent les rumeurs qui affirment que la session parlementaire n’aura pas lieu en l’absence de quelqu’un. Ce quelqu’un fait penser à Ould baya, le candidat favori de l’UPR à la présidence de l’assemblée, qui se trouve encore en France pour des soins.
L’alliance de l’opposition appelle tous les patriotes à s’élever contre cette manipulation éhontée des institutions et de lois de la république. Pour leur part, ils étudieront toutes autres action à entreprendre ou forme de protestations à faire pour défendre les rares acquis démocratiques du pays.
La première session parlementaire devait se tenir hier 1er octobre, et jusque là aucune déclaration du pouvoir n’a été entendue.
source AMI