De la France où il est allé assister à une sorte de sommet du G5 parrainé par Emmanuel Macron pour la mobilisation de fonds pour lutter contre le terrorisme au Sahel, Mohamed Ould Abdel Aziz est reparti à Abuja pour prendre part à une réunion des quinze pays de la communauté ouest africaine avant de continuer ou de contourner vers le Niger où il participera dans une ville située à plus de 600 kilomètres de Niamey aux festivités marquant la fête de l’indépendance nigérienne. Comme ça le président Aziz reprend son bâton de voyageur. De 2008 à aujourd’hui, il aura quasiment fait au moins le tour du monde allant de la Chine et revenant de l’Afrique du Sud.
Les années 2013 à 2016 ont été ponctuées de voyages présidentiels pour aller assister à ‘’toute petite et toute grande’’ dans n’importe quel pays du monde : fêtes d’indépendance, investitures et autres événements souvent très fortuits. En plus de ce que ces voyages engendrent en termes de dépenses coûteuses pour l’Etat, leur pertinence diplomatique n’est pas très évidente. Surtout quand on remarque qu’aucun président de ces pays régulièrement visités n’a pris la peine de rendre la monnaie de sa pièce d’Ould Abdel en venant assister à la célébration de l’un de nos anniversaires d’indépendance nationale.
Parmi les arguments que le général putschiste avait fait prévaloir en 2008 pour justifier son coup d’état il y avait, selon lui, la fréquence des voyages du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi à l’étranger. Or, en dehors de la légèreté de ce ‘’grief’’, le président Ould Abdel Aziz est largement tombé dans ce travers qu’il considère comme une justification valable de faire torpiller un processus démocratique qui venait juste de ramener le pays sur les rails. Comme quoi : ‘’ne déconseille pas un comportement…’’
source lecalame.info
Les années 2013 à 2016 ont été ponctuées de voyages présidentiels pour aller assister à ‘’toute petite et toute grande’’ dans n’importe quel pays du monde : fêtes d’indépendance, investitures et autres événements souvent très fortuits. En plus de ce que ces voyages engendrent en termes de dépenses coûteuses pour l’Etat, leur pertinence diplomatique n’est pas très évidente. Surtout quand on remarque qu’aucun président de ces pays régulièrement visités n’a pris la peine de rendre la monnaie de sa pièce d’Ould Abdel en venant assister à la célébration de l’un de nos anniversaires d’indépendance nationale.
Parmi les arguments que le général putschiste avait fait prévaloir en 2008 pour justifier son coup d’état il y avait, selon lui, la fréquence des voyages du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi à l’étranger. Or, en dehors de la légèreté de ce ‘’grief’’, le président Ould Abdel Aziz est largement tombé dans ce travers qu’il considère comme une justification valable de faire torpiller un processus démocratique qui venait juste de ramener le pays sur les rails. Comme quoi : ‘’ne déconseille pas un comportement…’’
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