S’il y a bien un type infrastructure sanitaire qui n’est pas pris en considération dans l’espace public mauritanien et oublié notamment par nos responsables, c’est bien celui des sanitaires collectives, ces lieux s’ils existent sont très rares, comme les espaces de jeux et de divertissement d’ailleurs, les toilettes publiques se font rares à Nouakchott au point où tout un chacun s’est dit étonné par ce manque cruel de commodités.
Au début de la décennie en cours, il y a eu quand même deux à trois vespasiennes aux alentours des marchés de la polyclinique et de la capitale gérées par des ressortissants du nord Mali qui se ferment dès la tombée de la nuit. Alors qu’aujourd’hui on en compte pas plus quatre toujours dans les zones commerciales et savez vous aussi qu’il n’existe pas d’urinoirs dans les quartiers administratifs ce qui poussent les usagers et les visiteurs du marché de la téléphonie mobile à uriner sur les grilles de la grande Mosquée, des bâtiments administratifs, dans les rues et aux pneus des véhicules stationnés dans les places publiques et aux abords de la route.
C'est là, une réalité amère, pourtant très familière pour les habitants de cette ville tout comme ses visiteurs.
"Ces édifices publics qu’impose le souci d’hygiène ne font malheureusement plus partie des priorités de nos responsables et a donné lieu à un phénomène des plus révoltant", note un usager des ministères.
En effet, chaque jour , des citoyens indélicats et en l’absence de latrines publiques se dirigent en toute impunité sur les murs pour se soulager et comme la nature a horreur du vide, les gens utilisent même des bâtiments en chantier en guise d’urinoirs tandis que d’autres font leur besoin dans les ruelles qui séparent des immeubles et faire des lieux un véritable urinoir et à cela s’ajoute l’indisponibilité de la quasi totalité des toilettes au niveau des cafés, restaurants et même des cabinets médicaux et établissements scolaires privés, explique un retraité.
Du coup, notre chère capitale se retrouve, par la force de l’inertie contrainte d’accueillir ses visiteurs par les odeurs nauséabondes et des scènes d’un autre âge qui s’étaient implantées sauvagement sur les murs et les clôtures des édifices publics et même des habitations. Enfin, il est utile de rappeler aux responsables (maires et présidente de la CUN) que la situation actuelle nous oblige à plus de civisme et de responsabilité pour mettre terme à ces comportements rétrogrades.
Alors, ces responsables envers lesquels le message est bien lancé doiventsonger à l’installation des « toilettes publiques» dans les espaces les plus fréquentés à savoir les marchés, les centres hospitaliers, les ministères, les mosquées, les écoles, les centres d’enrôlements, les communes, les agences de voyage, les centres de santé…
Mais, il n’est pas mal aussi de penser aux ordures qui étranglent nos rues, nos marchés, nos parcs publics et occupent les abords de nos lieux sacrés.
Par R.Fall
source tawary.com
Au début de la décennie en cours, il y a eu quand même deux à trois vespasiennes aux alentours des marchés de la polyclinique et de la capitale gérées par des ressortissants du nord Mali qui se ferment dès la tombée de la nuit. Alors qu’aujourd’hui on en compte pas plus quatre toujours dans les zones commerciales et savez vous aussi qu’il n’existe pas d’urinoirs dans les quartiers administratifs ce qui poussent les usagers et les visiteurs du marché de la téléphonie mobile à uriner sur les grilles de la grande Mosquée, des bâtiments administratifs, dans les rues et aux pneus des véhicules stationnés dans les places publiques et aux abords de la route.
C'est là, une réalité amère, pourtant très familière pour les habitants de cette ville tout comme ses visiteurs.
"Ces édifices publics qu’impose le souci d’hygiène ne font malheureusement plus partie des priorités de nos responsables et a donné lieu à un phénomène des plus révoltant", note un usager des ministères.
En effet, chaque jour , des citoyens indélicats et en l’absence de latrines publiques se dirigent en toute impunité sur les murs pour se soulager et comme la nature a horreur du vide, les gens utilisent même des bâtiments en chantier en guise d’urinoirs tandis que d’autres font leur besoin dans les ruelles qui séparent des immeubles et faire des lieux un véritable urinoir et à cela s’ajoute l’indisponibilité de la quasi totalité des toilettes au niveau des cafés, restaurants et même des cabinets médicaux et établissements scolaires privés, explique un retraité.
Du coup, notre chère capitale se retrouve, par la force de l’inertie contrainte d’accueillir ses visiteurs par les odeurs nauséabondes et des scènes d’un autre âge qui s’étaient implantées sauvagement sur les murs et les clôtures des édifices publics et même des habitations. Enfin, il est utile de rappeler aux responsables (maires et présidente de la CUN) que la situation actuelle nous oblige à plus de civisme et de responsabilité pour mettre terme à ces comportements rétrogrades.
Alors, ces responsables envers lesquels le message est bien lancé doiventsonger à l’installation des « toilettes publiques» dans les espaces les plus fréquentés à savoir les marchés, les centres hospitaliers, les ministères, les mosquées, les écoles, les centres d’enrôlements, les communes, les agences de voyage, les centres de santé…
Mais, il n’est pas mal aussi de penser aux ordures qui étranglent nos rues, nos marchés, nos parcs publics et occupent les abords de nos lieux sacrés.
Par R.Fall
source tawary.com