Plus de 400 enfants déscolarisés ou n’ayant pas été à l’école, ou l’avaient abandonné ont été insérés dans l’école publique, et ont été répartis dans différentes écoles à Arafat, Riad et El Mina, dans le cadre d’une initiative lancée par la Dren-Sud en collaboration avec un groupe d’ongs et l’UNICEF.
C’est par la suite que la direction régionale de l’Éducation nationale de Nouakchott-Sud a décidé d’organiser une session de formation au profit des 80 enseignants (d’arabe et de français) en charge d’encadrer ses enfants.
Ces enseignants suivent depuis,ce samedi 19 mai, et pour trois jours une formation sur la pédagogie différenciée et la pédagogie co-participative afin de pouvoir gérer convenablement ses élèves. A la fin de cette formation, ils seront outillés de savoirs, de techniques spécifiques et de méthodes pour qu'ils puissent gérer les classes dans lesquelles sont enregistrés les enfants insérés.
A cette occasion, le DREN Mr Mohamed Saleck Ould Taleb, a fait part de la satisfaction de l’ensemble des acteurs autour de ce projet qui, est arrivé à enrôler environ 400 enfants âgés de 9 à 12 ans dans les classes.
Quelque 400 enfants hors-classes ont été enrôlés et inscrits dans les classes à la base d’une évaluation ont été évalués, a expliqué le DREN.
La parfaite collaboration des différents partenaires dans la réussite de cette action a été qualifiée de "très louable", par le DREN.
Toutes les inspections de l’éducation dans la wilaya se sont engagées, pour accompagner la deuxième phase, en raison des résultats atteints par la première. L’impact de cette insertion sur la déperdition scolaire a été positif, du fait que nous avions le taux de déperdition scolaire le plus élevé, a-t-il noté.
Pour pallier à ce problème, un mécanisme a été mis au point, afin de faciliter les interactions entre les acteurs, en vue d’un impact positif sur les résultats, l’encadrement technique et pédagogique, s’est réjoui un formateur.
Selon le directeur régional, en plus des cours normaux, les enfants insérés suivent régulièrement avec leurs camarades des cours de soutien qui vont les permettre d’affronter les épreuves du concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire. Ces cours sont financés par notre principal partenaire l’UNICEF, a-t-il affirmé.
Devant les bénéficiaires de cette formation, le DREN a déclaré qu’il accorde une attention toute particulière à l’éducation des enfants issus de milieux sociaux et familiaux défavorisés et les autorités comptent promouvoir des partenariats spécifiques, si nécessaire pour lutter contre la déperdition scolaire.
Il a appelé les enseignants à faire face aux phénomènes de société complexes tels que l’exclusion sociale, la marginalisation ou la violence qui sont sources de déperdition scolaire. Plus tard un certain nombre de mesures d’accompagnement pour développer les « bonnes pratiques » pour l’intégration de ce genre d’ enfants à l’école seront étudiées, a-t-il martelé.
Par A.S
source tawary.com
C’est par la suite que la direction régionale de l’Éducation nationale de Nouakchott-Sud a décidé d’organiser une session de formation au profit des 80 enseignants (d’arabe et de français) en charge d’encadrer ses enfants.
Ces enseignants suivent depuis,ce samedi 19 mai, et pour trois jours une formation sur la pédagogie différenciée et la pédagogie co-participative afin de pouvoir gérer convenablement ses élèves. A la fin de cette formation, ils seront outillés de savoirs, de techniques spécifiques et de méthodes pour qu'ils puissent gérer les classes dans lesquelles sont enregistrés les enfants insérés.
A cette occasion, le DREN Mr Mohamed Saleck Ould Taleb, a fait part de la satisfaction de l’ensemble des acteurs autour de ce projet qui, est arrivé à enrôler environ 400 enfants âgés de 9 à 12 ans dans les classes.
Quelque 400 enfants hors-classes ont été enrôlés et inscrits dans les classes à la base d’une évaluation ont été évalués, a expliqué le DREN.
La parfaite collaboration des différents partenaires dans la réussite de cette action a été qualifiée de "très louable", par le DREN.
Toutes les inspections de l’éducation dans la wilaya se sont engagées, pour accompagner la deuxième phase, en raison des résultats atteints par la première. L’impact de cette insertion sur la déperdition scolaire a été positif, du fait que nous avions le taux de déperdition scolaire le plus élevé, a-t-il noté.
Pour pallier à ce problème, un mécanisme a été mis au point, afin de faciliter les interactions entre les acteurs, en vue d’un impact positif sur les résultats, l’encadrement technique et pédagogique, s’est réjoui un formateur.
Selon le directeur régional, en plus des cours normaux, les enfants insérés suivent régulièrement avec leurs camarades des cours de soutien qui vont les permettre d’affronter les épreuves du concours d’entrée en première année de l’enseignement secondaire. Ces cours sont financés par notre principal partenaire l’UNICEF, a-t-il affirmé.
Devant les bénéficiaires de cette formation, le DREN a déclaré qu’il accorde une attention toute particulière à l’éducation des enfants issus de milieux sociaux et familiaux défavorisés et les autorités comptent promouvoir des partenariats spécifiques, si nécessaire pour lutter contre la déperdition scolaire.
Il a appelé les enseignants à faire face aux phénomènes de société complexes tels que l’exclusion sociale, la marginalisation ou la violence qui sont sources de déperdition scolaire. Plus tard un certain nombre de mesures d’accompagnement pour développer les « bonnes pratiques » pour l’intégration de ce genre d’ enfants à l’école seront étudiées, a-t-il martelé.
Par A.S
source tawary.com