Le mouvement des directeurs régionaux de l’éducation (DREN) effectué cette semaine confirme le statu quo et la fuite en avant des responsables de l’éducation qui n’arrivent toujours pas à rompre avec le passé et à mettre en œuvre la promesse présidentielle d’une école républicaine.
Ainsi comme l’a confirmé ce mouvement, la vieille garde qui a mis à genoux notre école est toujours maintenue aux avant postes et les nouveaux venus obéissent exactement aux critères tant décriés de tribalisme, d’appartenance politique, régionale, syndicale et de favoritisme.
Parmi les nouveaux venus deux cas retiennent l’attention : celui d’un instituteur, un cadre syndical de la coordination de l’enseignement fondamental. Sa cooptation n’est pas un hasard car le ministère a été durement éprouvé par les grèves et autres sit-in qui ont révélé au grand jour la situation intenable des enseignants.
Ce type de nomination est monnaie courante et l’objectif recherché c’est de casser la dynamique du mouvement syndical.
L’autre cas c’est celui de ce chef d’établissement secondaire pressenti au départ et qui a été court circuité par l’un de ses auxiliaires qui a apparemment des bras plus longs.
Mais un DREN qui a été reconduit résume à lui tout seul le surréalisme des critères de nomination. L’homme en question formé comme enseignant est resté pendant plus d’une décennie en abandon de poste. Il vaquait tranquillement à ses occupations extrascolaires. Et un beau jour il a été catapulté DREN grâce à l’intervention d’une éminente personnalité.
Voilà qui en dit long sur des nominations sans fondement ; une promotion de la médiocrité qui se poursuit de plus belle et qui démolit lentement mais sûrement notre système éducatif.
Bakari Gueye
initiativesnews
Ainsi comme l’a confirmé ce mouvement, la vieille garde qui a mis à genoux notre école est toujours maintenue aux avant postes et les nouveaux venus obéissent exactement aux critères tant décriés de tribalisme, d’appartenance politique, régionale, syndicale et de favoritisme.
Parmi les nouveaux venus deux cas retiennent l’attention : celui d’un instituteur, un cadre syndical de la coordination de l’enseignement fondamental. Sa cooptation n’est pas un hasard car le ministère a été durement éprouvé par les grèves et autres sit-in qui ont révélé au grand jour la situation intenable des enseignants.
Ce type de nomination est monnaie courante et l’objectif recherché c’est de casser la dynamique du mouvement syndical.
L’autre cas c’est celui de ce chef d’établissement secondaire pressenti au départ et qui a été court circuité par l’un de ses auxiliaires qui a apparemment des bras plus longs.
Mais un DREN qui a été reconduit résume à lui tout seul le surréalisme des critères de nomination. L’homme en question formé comme enseignant est resté pendant plus d’une décennie en abandon de poste. Il vaquait tranquillement à ses occupations extrascolaires. Et un beau jour il a été catapulté DREN grâce à l’intervention d’une éminente personnalité.
Voilà qui en dit long sur des nominations sans fondement ; une promotion de la médiocrité qui se poursuit de plus belle et qui démolit lentement mais sûrement notre système éducatif.
Bakari Gueye
initiativesnews