Je vis dans un pays où les uns ne se soucient guère de leur avenir. D’autres sont intéressés par l'appât du gain. Et que dire des gens qui pleurent toujours après la perte de leurs biens suite à l’injustice étatique.
Je fais partie des milliers des jeunes mauritaniens soucieux du devenir de ce pays. Ainsi, je regarde nos voisins (Sénégal,…) par envie. En effet, ils ont su se développer grâce à la volonté et la détermination de leurs hommes et femmes associées au sacrifice de leurs jeunes. Les dirigeants de ce pays ont également été guidés par le sens du devoir envers leurs peuples.
Contrairement à la Mauritanie où les jeunes s’intéressent ou ne parlent de la vie politique que quand ça ne va pas, je dois dire que tout est politique dans le monde actuel.
J'estime que nous devrions nous intéresser à la vie politique non pas seulement pour se faire un nom ou remplir son compte bancaire, mais pour proposer des projets novateurs de nature à propulser notre pays dans le progrès.
La Mauritanie doit s’inscrire dans le registre du développement dont le pilier doit se fonder sur l’éducation. Car sans une éducation de qualité, rien ne pourra se faire de manière durable dans ce pays.
Ainsi, je m’adresse particulièrement aux jeunes mauritaniens, car nous sommes l’avenir du pays. Il est important que nous unissions nos forces avec détermination sans emboiter les pas de la génération qui a failli depuis plusieurs années dans la gouvernance du pays.
J’appelle aussi à plus de fraternité entre les jeunes issus des différentes composantes sociales du pays. La jeunesse de la Mauritanie émergente doit être active, ambitieuse, pragmatique, … !
Si le pays va mal, ce n’est pas la faute du Président, de son gouvernement ou de l’opposition ; c’est plutôt la faute de tout le monde : Etat et peuple.
Donc travaillons ensemble pour le développement de la Mauritanie. Servir son pays est un devoir. Qu'Allah bénisse notre pays.
Hussein Thiam dit Grand Thiam à Nouadhibou.