Selon nos informations, Addax se retire du bunkering en Mauritanie suite à un scandale de livraison de produits pétroliers non conformes aux normes de qualité. L’affaire a éclaté en juin suite aux protestations des sociétés minières, de la Fédération Nationale de la Pêche et de la flotte de l’Union Européenne dont de nombreux membres sont impactés.
Ainsi, la Société nationale industrielle et minière (SNIM), premier groupe industriel du pays, réclamerait 40 millions de dollars à titre de réparations. La Somelec (fournisseur national d’électricité) est dans la même situation pour un préjudice estimé à 10 millions de dollars.
Devant l’ampleur du scandale, l’Etat mauritanien a d’abord limogé le président de la Commission Nationale des hydrocarbures. Puis la directrice des Impôts et son adjoint. Considérées comme un signal fort des nouvelles autorités, engagées dans l’assainissement du monde des affaires, ces limogeages décidés en conseil des ministres soulèvent de nombreuses questions sur les ressorts souterrains qui ont permis à Addax de s’arroger un quasi-monopole en Mauritanie et d’augmenter les tarifs jusqu’à 140% pour un fuel estimé non conforme.
En clair, l’approvisionnement onshore et offshore est plus que jamais menacé en Mauritanie. Selon nos informations, la SFI, un important bailleur de fonds de la société Addax, s’inquiète de sa réputation. Quand est-ce que les traders prendront-ils l’Afrique au sérieux ?
financialafrik
Ainsi, la Société nationale industrielle et minière (SNIM), premier groupe industriel du pays, réclamerait 40 millions de dollars à titre de réparations. La Somelec (fournisseur national d’électricité) est dans la même situation pour un préjudice estimé à 10 millions de dollars.
Devant l’ampleur du scandale, l’Etat mauritanien a d’abord limogé le président de la Commission Nationale des hydrocarbures. Puis la directrice des Impôts et son adjoint. Considérées comme un signal fort des nouvelles autorités, engagées dans l’assainissement du monde des affaires, ces limogeages décidés en conseil des ministres soulèvent de nombreuses questions sur les ressorts souterrains qui ont permis à Addax de s’arroger un quasi-monopole en Mauritanie et d’augmenter les tarifs jusqu’à 140% pour un fuel estimé non conforme.
En clair, l’approvisionnement onshore et offshore est plus que jamais menacé en Mauritanie. Selon nos informations, la SFI, un important bailleur de fonds de la société Addax, s’inquiète de sa réputation. Quand est-ce que les traders prendront-ils l’Afrique au sérieux ?
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