Dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, la coalition des 15 principales forces de l’opposition a prévenu lundi dans une conférence de presse qu’elle occupera la rue pour empêcher toute violation de la Constitution par un troisième mandat du président mauritanien.
Selon la Constitution, Mohamed Ould Abdel Aziz doit quitter le pouvoir en avril 2019 au terme de son dernier mandat de cinq ans. Ses partisans multiplient les appels ces derniers jours afin qu’il se représente. Ce sera un coup d’Etat contre la Constitution, affirme le président du forum de l’opposition, le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), Mohamed Ould Maouloud.
« Nous sommes devant un spectacle qui annonce la remise en cause de tout le processus démocratique. Le chef de l’Etat doit savoir qu’il est très grave de laisser faire, que laisser faire des discours et des incitations à faire un coup d’Etat contre la Constitution, parce que c’est de cela qu’il s’agit, c’est comme laisser faire des appels à un coup d’Etat militaire. C’est exactement la même chose. Et s’il autorise des initiatives pour appeler à un coup d’Etat contre la Constitution, de facto, il permet aussi à ce qu’il y ait des appels à un coup d’Etat militaire. C’est de la même veine, la même situation. Et c’est très grave. Le deuxième message, c’est que, aussi il est garant de la Constitution, conformément à l’article 24 de la Constitution. S’il laissait faire, cela peut être assimilé à une complicité et plus tard, il peut même être poursuivi pour haute trahison. »
source RFI
Selon la Constitution, Mohamed Ould Abdel Aziz doit quitter le pouvoir en avril 2019 au terme de son dernier mandat de cinq ans. Ses partisans multiplient les appels ces derniers jours afin qu’il se représente. Ce sera un coup d’Etat contre la Constitution, affirme le président du forum de l’opposition, le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), Mohamed Ould Maouloud.
« Nous sommes devant un spectacle qui annonce la remise en cause de tout le processus démocratique. Le chef de l’Etat doit savoir qu’il est très grave de laisser faire, que laisser faire des discours et des incitations à faire un coup d’Etat contre la Constitution, parce que c’est de cela qu’il s’agit, c’est comme laisser faire des appels à un coup d’Etat militaire. C’est exactement la même chose. Et s’il autorise des initiatives pour appeler à un coup d’Etat contre la Constitution, de facto, il permet aussi à ce qu’il y ait des appels à un coup d’Etat militaire. C’est de la même veine, la même situation. Et c’est très grave. Le deuxième message, c’est que, aussi il est garant de la Constitution, conformément à l’article 24 de la Constitution. S’il laissait faire, cela peut être assimilé à une complicité et plus tard, il peut même être poursuivi pour haute trahison. »
source RFI