L’union pour la république, parti au pouvoir en Mauritanie, a annoncé samedi le début de l’installation de ses unités de base au niveau de la capitale, une opération qui devrait s’achever avant la fin du mois du Ramadan.
Cette opération est à l’origine de bien des suspicions, particulièrement au niveau des segments influents du parti et a favorisé par ailleurs des controverses à l’intérieur du pays et ne manquera pas aussi d’engendrer des critiques à Nouakchott.
Seulement Mokhtar O. Djay, membre de la commission de réforme de l’UPR a affirmé samedi, lors d’un point de presse que sa formation politique œuvrera à l’application du principe de l’entente générale de cette opération.
- Djay s’est voulu rassurant, révélant que le principe de la proportionnelle permettra à chacun d’avoir son quota.
Le parti au pouvoir a réuni vendredi et samedi les coordinateurs de la campagne d’implantation et a annoncé que la nouvelle étape que connaîtra le parti sera celle de l’entente, sous entendue une volonté de dépasser les clivages qui le secouent depuis quelques années.
A propos de la prochaine étape, le président du parti, Sidi Mohamed O. Maham a révélé la tenue, avant les prochaines élections d’un congrès, c’est-à-dire dans moins de deux mois.
L’union pour la république est la seule formation politique du pays, à la tête de laquelle se sont succédés quatre présidents, le premier étant l’actuel président de la république, Mohamed O. Abdel Aziz et le dernier Sidi Mohamed O. Maham.
Toujours est-il qu’on ne sait toujours pas si ce parti, majoritaire au parlement et qui domine la scène politique du pays va procéder à des changements au niveau de ses dirigeants ou s’il va se limiter à celui de ses structures en prévision des prochaines élections municipales et législatives qui pourraient être déterminantes dans l’histoire du pays, avant la fin de cette année.
source saharamedias.net