"Les écoles d’excellences et militaires nouvellement crées sont réservées presque exclusivement à une catégorie d’enfants d'une seule communauté nationale", a affirmé la députée mauritanienne Coumba Dada Kane, vice-présidente de l’ONG IRA qui milite contre l’esclavage en Mauritanie.
Selon la députée, « la sélection d’enfants d'une seule communauté nationale, parmi les autres est l’expression délibérée de bâtir le projet machiavélique d’une Mauritanie, laissez moi dire, exclusionniste où les citoyens continuent de vivre la discrimination, la séparation et la stratification.
Les droits de l’homme en Mauritanie, ce n’est pas pour demain. L’école publique pouvait un jour réussir cette mission mais hélas, il n’y a plus d’espoir. »
Coumba Dada Kane d’ajouter : « Tant que l’élément racial, tribal, régional et la naissance constituent de régner en maitre absolu, la république et les droits de l’homme restent une chimère.
En Mauritanie toute tentative de promouvoir les droits de l’homme doit avoir pour socle la réduction de la fracture sociale, communautaire ou ethnique, elle-même aggravée par la posture de l’Etat : un Etat injuste et partial, ouvertement raciste.
La persistance des pratiques esclavagistes est la seule réponse que j’oppose à ceux qui soutiennent qu’en Mauritanie, les droits de l’homme sont respectés ».
source Aakhbar.info