Le député opposant et militant antiesclavagiste mauritanien Biram Dah Abeid a révélé son désaccord avec le président Mohamed Ould Ghazouani sur le traitement de la question de l’esclavage.
Interrogé ce vendredi par RFI, Biram explique :« Les principaux désaccords sont, par exemple, au sujet du pouvoir judiciaire, à travers ce crime d’esclavage répertorié, tout récemment, au cœur de la ville de Nouakchott sur une enfant de 14 ans, torturée, maltraitée et exploitée. »
Biram pense que le juge d’instructions en charge du dossier « a pris fait et cause pour les esclavagistes, en piétinement la loi » ajoutant : « Nous sommes totalement en désaccords sur la démanche à apporter contre cet agissement »
Biram dit attendre que « le négationnisme officiel et la ligne diplomatique officielle de déni d’existence de l’esclavage et des crimes d’esclavage soient totalement abandonné. Je considère qu’il faut abolir ces droits qui autorisent l’esclavage pour permettre aux juges de sortir de cette optique. ».
Biram Dah Abeid le règlement de « cohabitation malsaine entre les textes modernistes et des textes qui autorise l’esclavage et le sacralise contre les victimes. »
alakhbar