Ahmed Hamza !...Un absent de taille sur l’échiquier politique national ! En effet, ces derniers temps, alors que la scène politique grouille avec la proclamation de candidatures à la présidentielle et de l’entame d’une campagne électorale - qui ne dit pas son nom-, celui-là qui est connu pour son franc-parler, omniprésent sur le terrain politico-social et qui avait habitué l’opinion politique à des actions d’éclat, est brusquement devenu invisible, sourd et aphone.
Le mécène, a-t-il mis fin à ses activités ? Est-il victime d’une déception voire d’un sort qui le clouent au sol ? Est-il tout simplement dégoûté ? A quoi se consacre-t-il dorénavant ? Pourquoi s’abstient-il encore à s’exprimer et à l’occasion, prendre une position politique par rapport aux candidatures à la future présidentielle ?
Nos tentatives à le joindre restées vaines, nous sommes finalement parvenus à recueillir quelques bribes d’informations le concernant auprès de ses proches : Ahmed Hamza se trouverait bien à Nouakchott. Pas à Famo-Mauritanie où il ne se serait pas rendu depuis près de … six ans et encore moins à son splendide château (l’un des plus beaux édifices de Tevragh Zeina) entièrement fermé depuis qu’il l’a réceptionné il y a …12 ans ! Hamza se confinerait dans ses bureaux de l’Alliance franco-mauritanienne de Nouakchott.
Il faut reconnaître que l’homme pourrait ne pas rencontrer de grandes difficultés dans la vie. Au contraire… Il dispose de réels atouts pour réussir : cordial, franc, rebelle et intègre, l’ancien patron de la ville de Nouakchott est un cousin germain du président Ould Abdel Aziz ; aussi, il est l’une des rares personnalités politiques nationales qui a pu militer farouchement, sans réserve, dans l’opposition et qui a su garder les meilleures relations possibles avec le camp de la majorité présidentielle.
Homme d’affaire de premier plan, membre du Patronat mauritanien, populaire auprès des masses, très engagé au profit de la jeunesse, « véritable personnalité arc-en-ciel » et ancien vice-président du RFD -première formation politique de l’opposition de l’époque- Hamza présentait l’un des meilleurs profils de candidature à la présidentielle de 2014, au nom de son parti, le cas échéant, au nom de l’opposition. Le pas n’a pas été franchi… Est-ce pour cela qu’il a quitté le RFD peu avant les dernières législatives et qu’il s’est abstenu à exprimer son soutien aux candidats en lice ?
Pour nombre d’observateurs, l’homme devrait rebondir à terme. Politique jusqu’au bout des ongles, sensible au sort des populations, ses dispositions naturelles pour la défense des causes justes et pour la démocratie, devraient finir par le replonger dans la scène nationale.
D’autant que selon son entourage, il entretient d’excellentes relations avec les cinq premiers candidats déclarés à la future présidentielle : Kane Hamidou Baba qu’il considérerait comme un son professeur et « frère » ; Sidi Mohamed Ould Boubacar qu’il qualifierait d’un des « meilleurs économistes » du pays ; Biram Abeid qu’il appelle cordialement « petit frère au combat noble » ; Mohamed Ould Maouloud à qui il reconnait des qualités de droiture et d’homme politique avéré, et Mohamed Mahmoud Ould Ghazouany qu’il fréquente et respecte et qu’il juge « essentiel pour la sécurité du pays » eu égard à la situation sécuritaire dans la sous région.
La question qui se pose à présent est de savoir quand reviendra Hamza sur le terrain politique ?
Il faut bien le dire, celui qui avait habitué l’opinion à l’engagement dans le combat et la franchise dans le discours mais aussi aux belles campagnes électorales, manque cruellement à la scène nationale.
JOB
source lauthentic.info
Le mécène, a-t-il mis fin à ses activités ? Est-il victime d’une déception voire d’un sort qui le clouent au sol ? Est-il tout simplement dégoûté ? A quoi se consacre-t-il dorénavant ? Pourquoi s’abstient-il encore à s’exprimer et à l’occasion, prendre une position politique par rapport aux candidatures à la future présidentielle ?
Nos tentatives à le joindre restées vaines, nous sommes finalement parvenus à recueillir quelques bribes d’informations le concernant auprès de ses proches : Ahmed Hamza se trouverait bien à Nouakchott. Pas à Famo-Mauritanie où il ne se serait pas rendu depuis près de … six ans et encore moins à son splendide château (l’un des plus beaux édifices de Tevragh Zeina) entièrement fermé depuis qu’il l’a réceptionné il y a …12 ans ! Hamza se confinerait dans ses bureaux de l’Alliance franco-mauritanienne de Nouakchott.
Il faut reconnaître que l’homme pourrait ne pas rencontrer de grandes difficultés dans la vie. Au contraire… Il dispose de réels atouts pour réussir : cordial, franc, rebelle et intègre, l’ancien patron de la ville de Nouakchott est un cousin germain du président Ould Abdel Aziz ; aussi, il est l’une des rares personnalités politiques nationales qui a pu militer farouchement, sans réserve, dans l’opposition et qui a su garder les meilleures relations possibles avec le camp de la majorité présidentielle.
Homme d’affaire de premier plan, membre du Patronat mauritanien, populaire auprès des masses, très engagé au profit de la jeunesse, « véritable personnalité arc-en-ciel » et ancien vice-président du RFD -première formation politique de l’opposition de l’époque- Hamza présentait l’un des meilleurs profils de candidature à la présidentielle de 2014, au nom de son parti, le cas échéant, au nom de l’opposition. Le pas n’a pas été franchi… Est-ce pour cela qu’il a quitté le RFD peu avant les dernières législatives et qu’il s’est abstenu à exprimer son soutien aux candidats en lice ?
Pour nombre d’observateurs, l’homme devrait rebondir à terme. Politique jusqu’au bout des ongles, sensible au sort des populations, ses dispositions naturelles pour la défense des causes justes et pour la démocratie, devraient finir par le replonger dans la scène nationale.
D’autant que selon son entourage, il entretient d’excellentes relations avec les cinq premiers candidats déclarés à la future présidentielle : Kane Hamidou Baba qu’il considérerait comme un son professeur et « frère » ; Sidi Mohamed Ould Boubacar qu’il qualifierait d’un des « meilleurs économistes » du pays ; Biram Abeid qu’il appelle cordialement « petit frère au combat noble » ; Mohamed Ould Maouloud à qui il reconnait des qualités de droiture et d’homme politique avéré, et Mohamed Mahmoud Ould Ghazouany qu’il fréquente et respecte et qu’il juge « essentiel pour la sécurité du pays » eu égard à la situation sécuritaire dans la sous région.
La question qui se pose à présent est de savoir quand reviendra Hamza sur le terrain politique ?
Il faut bien le dire, celui qui avait habitué l’opinion à l’engagement dans le combat et la franchise dans le discours mais aussi aux belles campagnes électorales, manque cruellement à la scène nationale.
JOB
source lauthentic.info