Le ministre de la Culture et de l'artisanat, porte- parole du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh et de l'Economie et des Finances, M. Moctar Ould Djay ont commenté, jeudi soir à Nouakchott, les résultats du Conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée.
Le ministre de la Culture et de l'artisanat, porte- parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont un projet de loi portant statuts de la Banque Centrale de Mauritanie et un autre autorisant la ratification de la convention particulière signée le 27 mars 2018 entre la République Islamique de Mauritanie et la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) ainsi qu'une communication relative à l'organisation d'un festival annuel du Théâtre Mauritanien et l'ouverture du centre mauritanien pour les arts du Spectacle.
Dans les explications qu’il a données sur la communication relative à l’organisation du festival annuel du Théâtre Mauritanien, le ministre a indiqué que les dernières années ont connu une importante activité culturelle dans tous les domaines culturels qui s’est concrétisée dans l’organisation de festivals dans les différentes wilayas et moughataas du pays, créant ainsi une émulation sans précédent.
Il a ajouté que ces festivals avec tout ce qu’ils comportent de différents arts culturels étaient liés au patrimoine et à l’histoire du pays et englobaient des présentations du folklore, des concours, des jeux traditionnels et autres.
Le ministre a parlé des progrès enregistrés dans le festival des villes anciennes et son ouverture sur l’extérieur, insistant sur l’intérêt qu’accorde le Président de la République au patrimoine, à l’histoire de la résistance et sur la création de nouveaux espaces culturels
Le ministre a relevé parmi les insuffisances constatées par les exposés abordant les aspects culturels le manque accusé au niveau du théâtre tant au plan de la formation, des performances que du contenu. Et de relever que le théâtre fait effectivement partie des arts nouvellement introduits dans notre société qui ne perçoit pas nécessairement tous ses courants et toute sa diversité bien l’art soit l’un des meilleurs vecteurs d’éducation et de transmission des messages qui traitent des maladies de la société et des questions qui la préoccupent et qui permettent d’éduquer les membres de la société par un moyen au demeurant agréable et attrayant.
De là, poursuit le ministre, vient l’importance de ce programme que le ministère de la culture a mis en avant de concert avec l’Instance Arabe pour le théâtre. Ce programme, qui vise la promotion du théâtre en Mauritanie, a deux composantes : la première porte sur l’organisation d’un festival annuel de 6 jours et la seconde sur l’ouverture d’un centre mauritanien de performance destiné à la formation des formateurs des gens du métier, des personnes intéressées et autres amateurs de cet art.
Dans sa réponse à une question sur ‘’l’existence de l’insécurité et la répétition de vols à main armée’’ le ministre, qui s’est dit en désaccord sur cette qualification exagérée, a indiqué qu’il s’agit de voleurs et non de terroristes et qu’une telle situation est le lot de toutes les grandes capitales du monde surtout que Nouakchott grandit jour après jour horizontalement. Par conséquent, il est naturel que des cas pareils y soient recensés.
On ne peut, dit-il, dans ces cas parler d’insécurité que lorsqu’il n’y a pas d’autorité qui poursuit les criminels et qui les appréhende et les présente à la justice. Ce qui n’est pas le cas ici, relevant que de tels actes sont enregistrés dans tous les pays. Comparés à la situation dans des capitales comme Paris, Washington ou Moscou, entre autres, Nouakchott est somme toute dans une bien meilleure situation.
En tout état de cause, l’enquête se poursuit s’agissant de l’affaire de l’attaque d’Attijari Banque.
A une question sur la demande faite par le Forum national pour la Démocratie et l’Unité, en vue de la reconstitution de la commission électorale nationale indépendante (CENI), le porte- parole officiel du gouvernement a noté que les questions afférentes à la CENI sont traitées juridiquement et qu’il appartient à celui qui constate une atteinte à la loi de porter l’affaire devant les instances concernées. La commission ne peut être dissoute parce qu’une partie prenante politique n’en est pas satisfaite surtout que les parties participant au dialogue sont celles qui l’ont mise sur pied. Par conséquent, la CENI ne peut être dissoute que par une loi.
A propos de la commission désignée par l’Union Pour la République chargée de l’examen des candidatures du parti pour les prochaines élections, le porte-parole a précisé qu’elle est composée de militants de l’Union, désignés par le parti pour choisir les candidats de cette formation, indiquant qu’elle est investie d’une mission bien déterminée se rapportant aux candidats de l’UPR et qu’elle relève de la supervision des présidents de la commission en charge du diagnostic du parti.
Le ministre de l'Economie et des Finances a indiqué dans ses explications du projet de loi portant statuts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), que l’ordonnance n° 004/2007 portant ces statuts, est la loi qui régit jusqu’à ce jour cette importante institution de notre économie nationale.
« La mise en œuvre de ce projet adapte les Statuts de l’institution à l’évolution du système bancaire et financier ainsi qu’à l’émergence de nouveaux standards internationaux en matière de gouvernance, de missions et de responsabilité des banques centrales », a-t-il dit.
« Les nouveautés apportées à ces statuts portent fondamentalement sur l’acquisition des instances de la BCM de plus d’indépendance, et précision dans les mesures prises en cas de limogeage du Gouverneur ou du Gouverneur Adjoint ou des autres parties intervenant dans l’indépendance de l’organisme », a-t-il dit.
« Ce projet renforce par ailleurs la surveillance de la BCM à travers la création d’une commission de contrôle chargée d’auditer les opérations de la banque d’émission, d’assurer la coordination entre elle et les experts d’audit étrangers, de créer un organisme appelé la Commission de précaution, de règlement et de la stabilité financière chargée de la supervision des institutions de crédit, du règlement et de la stabilité financière », a-t-il poursuivi.
« La création d’une nouvelle commission, dénommée commission de conformité avec les règlements de la loi islamique, sera responsable de la garantie de la conformité des produits et des opérations financières islamiques avec la Charia, en plus de l’élargissement de l'autorité de supervision de la BCM pour englober les organismes à système juridique particulier, les compagnies d'assurance et de réassurance », a dit le ministre.
A propos du projet de loi autorisant la ratification de la convention particulière signée le 27 mars 2018 entre la République Islamique de Mauritanie et la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), le ministre a précisé que la dite convention est celle qui régit les relations entre les deux parties signataires et qu’elle est la même, signée en 1979, puis renouvelée en 1998 avant d’arriver à terme à la fin de la présente année et d’être renouvelée par la suite sans aucun changement
source AMI
Le ministre de la Culture et de l'artisanat, porte- parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont un projet de loi portant statuts de la Banque Centrale de Mauritanie et un autre autorisant la ratification de la convention particulière signée le 27 mars 2018 entre la République Islamique de Mauritanie et la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) ainsi qu'une communication relative à l'organisation d'un festival annuel du Théâtre Mauritanien et l'ouverture du centre mauritanien pour les arts du Spectacle.
Dans les explications qu’il a données sur la communication relative à l’organisation du festival annuel du Théâtre Mauritanien, le ministre a indiqué que les dernières années ont connu une importante activité culturelle dans tous les domaines culturels qui s’est concrétisée dans l’organisation de festivals dans les différentes wilayas et moughataas du pays, créant ainsi une émulation sans précédent.
Il a ajouté que ces festivals avec tout ce qu’ils comportent de différents arts culturels étaient liés au patrimoine et à l’histoire du pays et englobaient des présentations du folklore, des concours, des jeux traditionnels et autres.
Le ministre a parlé des progrès enregistrés dans le festival des villes anciennes et son ouverture sur l’extérieur, insistant sur l’intérêt qu’accorde le Président de la République au patrimoine, à l’histoire de la résistance et sur la création de nouveaux espaces culturels
Le ministre a relevé parmi les insuffisances constatées par les exposés abordant les aspects culturels le manque accusé au niveau du théâtre tant au plan de la formation, des performances que du contenu. Et de relever que le théâtre fait effectivement partie des arts nouvellement introduits dans notre société qui ne perçoit pas nécessairement tous ses courants et toute sa diversité bien l’art soit l’un des meilleurs vecteurs d’éducation et de transmission des messages qui traitent des maladies de la société et des questions qui la préoccupent et qui permettent d’éduquer les membres de la société par un moyen au demeurant agréable et attrayant.
De là, poursuit le ministre, vient l’importance de ce programme que le ministère de la culture a mis en avant de concert avec l’Instance Arabe pour le théâtre. Ce programme, qui vise la promotion du théâtre en Mauritanie, a deux composantes : la première porte sur l’organisation d’un festival annuel de 6 jours et la seconde sur l’ouverture d’un centre mauritanien de performance destiné à la formation des formateurs des gens du métier, des personnes intéressées et autres amateurs de cet art.
Dans sa réponse à une question sur ‘’l’existence de l’insécurité et la répétition de vols à main armée’’ le ministre, qui s’est dit en désaccord sur cette qualification exagérée, a indiqué qu’il s’agit de voleurs et non de terroristes et qu’une telle situation est le lot de toutes les grandes capitales du monde surtout que Nouakchott grandit jour après jour horizontalement. Par conséquent, il est naturel que des cas pareils y soient recensés.
On ne peut, dit-il, dans ces cas parler d’insécurité que lorsqu’il n’y a pas d’autorité qui poursuit les criminels et qui les appréhende et les présente à la justice. Ce qui n’est pas le cas ici, relevant que de tels actes sont enregistrés dans tous les pays. Comparés à la situation dans des capitales comme Paris, Washington ou Moscou, entre autres, Nouakchott est somme toute dans une bien meilleure situation.
En tout état de cause, l’enquête se poursuit s’agissant de l’affaire de l’attaque d’Attijari Banque.
A une question sur la demande faite par le Forum national pour la Démocratie et l’Unité, en vue de la reconstitution de la commission électorale nationale indépendante (CENI), le porte- parole officiel du gouvernement a noté que les questions afférentes à la CENI sont traitées juridiquement et qu’il appartient à celui qui constate une atteinte à la loi de porter l’affaire devant les instances concernées. La commission ne peut être dissoute parce qu’une partie prenante politique n’en est pas satisfaite surtout que les parties participant au dialogue sont celles qui l’ont mise sur pied. Par conséquent, la CENI ne peut être dissoute que par une loi.
A propos de la commission désignée par l’Union Pour la République chargée de l’examen des candidatures du parti pour les prochaines élections, le porte-parole a précisé qu’elle est composée de militants de l’Union, désignés par le parti pour choisir les candidats de cette formation, indiquant qu’elle est investie d’une mission bien déterminée se rapportant aux candidats de l’UPR et qu’elle relève de la supervision des présidents de la commission en charge du diagnostic du parti.
Le ministre de l'Economie et des Finances a indiqué dans ses explications du projet de loi portant statuts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), que l’ordonnance n° 004/2007 portant ces statuts, est la loi qui régit jusqu’à ce jour cette importante institution de notre économie nationale.
« La mise en œuvre de ce projet adapte les Statuts de l’institution à l’évolution du système bancaire et financier ainsi qu’à l’émergence de nouveaux standards internationaux en matière de gouvernance, de missions et de responsabilité des banques centrales », a-t-il dit.
« Les nouveautés apportées à ces statuts portent fondamentalement sur l’acquisition des instances de la BCM de plus d’indépendance, et précision dans les mesures prises en cas de limogeage du Gouverneur ou du Gouverneur Adjoint ou des autres parties intervenant dans l’indépendance de l’organisme », a-t-il dit.
« Ce projet renforce par ailleurs la surveillance de la BCM à travers la création d’une commission de contrôle chargée d’auditer les opérations de la banque d’émission, d’assurer la coordination entre elle et les experts d’audit étrangers, de créer un organisme appelé la Commission de précaution, de règlement et de la stabilité financière chargée de la supervision des institutions de crédit, du règlement et de la stabilité financière », a-t-il poursuivi.
« La création d’une nouvelle commission, dénommée commission de conformité avec les règlements de la loi islamique, sera responsable de la garantie de la conformité des produits et des opérations financières islamiques avec la Charia, en plus de l’élargissement de l'autorité de supervision de la BCM pour englober les organismes à système juridique particulier, les compagnies d'assurance et de réassurance », a dit le ministre.
A propos du projet de loi autorisant la ratification de la convention particulière signée le 27 mars 2018 entre la République Islamique de Mauritanie et la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), le ministre a précisé que la dite convention est celle qui régit les relations entre les deux parties signataires et qu’elle est la même, signée en 1979, puis renouvelée en 1998 avant d’arriver à terme à la fin de la présente année et d’être renouvelée par la suite sans aucun changement
source AMI