Le ministre porte-parole du gouvernement Sidi O. Salem a déclaré jeudi que c’est la justice mauritanienne qui a pris la décision d’annuler les poursuites engagées contre des opposants en exil, réaffirmant que la Mauritanie est un état de droit où les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) sont séparés.
Au cours du point de presse hebdomadaire du gouvernement Sidi O. Salem a nié que le président de la république ait ordonné à la justice de lever les mesures prises à l’encontre des opposants Mohamed O. Bouamatou et Moustapha O. Limam Chafi.
La justice mauritanienne a entamé les mesures nécessaires pour la levée des poursuites contre certains hommes d’affaires en exil avec à leur tête Mohamed O. Bouamatou et Moustapha O. Limam Chafi.
La justice mauritanienne avait lancé, sous le régime de l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz, des mandats d’arrêt à l’encontre de Mohamed O. Bouamatou, Moustapha Limam Chafi et Mohamed O. Debagh.
L’opposition mauritanienne, lors de ses rencontres avec le président Mohamed O. Cheikh Ghazouani, avait demandé la levée des poursuites engagées contre les opposants en exil et plusieurs sit-in avaient été organisés devant la présidence de la république à cette fin.
Pendant son règne, l’ancien président O. Abdel Aziz avait contraint certains de ses opposants à l’exil et engagé des poursuites contre eux, notamment Mohamed O. Bouamatou, Moustapha O. Chafi, Mohamed O. Debagh, les journalistes Hanefi O. Dehah, Sidi Ali O. Bellamech, le poète Mohamed Yahya O. Lemsaydif et la troupe Ewlad Leblad.
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