Le ministres de l’Économie et celui délégué chargé du budget tiennent une séance de travail avec une délégation du FMI

Le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh et le ministre Délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du budget, M. Codioro Moussa N’Guenor ont tenu, hier, jeudi à Nouakchott, une séance de travail avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par M. Félix Fischer, chef division adjoint et chef de mission pour la Mauritanie.

La séance de travail s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du département aux activités de la mission du FMI dans le cadre de la troisième revue des accords dans les domaines de la « Facilité élargie de crédit », du « Mécanisme de soutien élargi » et du « Mécanisme de facilitation de la résilience et de la durabilité ».

Dans son intervention, le ministre a apprécié le haut niveau d’appui technique et financier apporté par le Fonds à la Mauritanie pour suivre le rythme des grandes réformes menées par le gouvernement aux niveaux financier et économique pour accélérer le rythme de développement.

M. Sid’Ahmed Ould Bouh a passé en revue les réformes entreprises par la Mauritanie à travers la conception et la mise en œuvre de politiques fiscales saines et de mesures économiques mises en œuvre au cours de la période écoulée, qui ont permis l’amélioration du renforcement des capacités, l’augmentation des recettes intérieures, la gestion acceptable des finances publiques et de la politique monétaire, ainsi que la régulation du système financier.

De son côté, le ministre délégué a exprimé la disponibilité des différents cadres du secteur à accompagner la mission et faciliter ses contacts, tout en continuant à veiller à la mise en œuvre de ces réformes jusqu’à ce qu’elles portent leurs fruits.

Pour sa part, M. Félix Fischer a remercié les autorités mauritaniennes pour leur coopération, saluant les bonnes performances de la Mauritanie dans la mise en œuvre de ces réformes, soulignant qu’elles sont sur la bonne voie, en améliorant les cadres budgétaires, la politique monétaire, la flexibilité des marchés des changes et la gouvernance, qui constituent à l’avenir un terrain propice pour attirer les investisseurs.
AMI