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un grain de sable pour secouer la poussière...

Le lourd héritage du régime de Ould Aziz, bouc-émissaire du gouvernement

Vendredi 14 Mai 2021 - 11:44

Après le premier ministre qui rend responsable le régime de Ould Aziz de tous les maux de l’administration et le ministre de l’intérieur du génocide biométrique, c’est le ministre de l’éducation nationale qui pointe un système éducatif anarchique.



A plus d’une année d’exercice, le gouvernement de Ould Bilal est confronté à la lenteur de l’exécution du plan de relance économique doté de 24 milliards d’anciennes ouguiya. Le principal responsable, l’administration. Ce sont tous les rouages de l’Etat qui sont bloqués depuis des décennies. Un lourd héritage du régime de Ould Aziz que le gouvernement semble porter difficilement pour engager les réformes dans le cadre du programme quinquennal de Ould Ghazouani. Les observateurs pointent un gouvernement en quête d’alibi pour justifier la carence des uns et les autres dans l’exécution des politiques publiques.

Parmi les poids lourds, deux ministres sont en première ligne. Le ministre de l’intérieur qui est requinqué par 20 millions de dollars pour assurer la sécurité de la capitale confrontée à une criminalité sans précédent.  Ce don chinois servira à surveiller les rues et les citoyens de la capitale via des caméras vidéos au lieu de s’attaquer aux causes de la délinquance des jeunes. Un chantier difficile auquel le ministre devra s’atteler le plus rapidement est le rétablissement des droits des milliers de mauritaniens de la vallée à accéder à l’état-civil en particulier la majorité des enfants des réfugiés rentrés depuis 2008 et qui ne vont plus à l’école. Le ministre de l’éducation nationale est secoué par des grognes des enseignants du Fondamental et professeurs de collèges et lycées depuis des années.

Les réformettes de petites augmentations des salaires et indemnités ne suffisent pas à calmer des instituteurs frustrés d’être contraints à passer des tests d’évaluation. En pointant l’anarchie du système éducatif, le ministre reconnaît implicitement un personnel mal encadré et peu formé. Et son homologue de l’enseignement supérieur a du mal à redonner confiance à des étudiants qui sont victimes de discrimination d’un de leur professeur et à engager vite des réformes du français dont les résultats pour le concours de l’Ecole Normale Supérieure sont catastrophiques cette année. L

e premier ministre se cache derrière les maux de l’administration pour rendre visible l’héritage du régime de Ould Aziz. Il ne suffit pas seulement d’un diagnostic pour garantir le succès du fameux acte 1 du programme quinquennal.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

kassataya.com

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