« La situation est sous contrôle ». Al hamdoulillah !!!
Deux grands partis se coalisent « Pour » la vallée.
Vingt partis de la coalition de la majorité signent un accord électoral.
Imaginez un parti pour chaque dix mauritaniens « carte dentifiés » ou non.
D’autres partis « patriotes » (pensez aux missiles américains), ont encadré et ficelé les différentes zones du pays. Les tribus sont dans les poches et bien sur les poches sont dans les tribus.
C’est le moment ou jamais de se « pocher », pendant que les vannes sont ouvertes, et que le mensonge peut remplir le « Mezwed ».
« Le Ravel », j’ai oublié encore de quelle nouvelle expérience, ou de quelle créature nationale, il s’agit. Est en train de se « raveler » dans les brousses encore palpitantes de misère, de faim et de soif.
Il a nivelé toutes les régions mach Allah.
Si seulement ces gens pouvaient « bouger » au bon moment, dans la bonne direction et pour la bonne cause.
Seulement le pauvre doit collaborer, même si la récolte est maigre et truffée de pièges maintes fois tendus et toujours efficaces.
Des promesses aléatoires qu’on lui donne l’espace du temps de lui mettre la corde au cou.
Après il faudra attendre un autre mandat (qui se fait rare), une autre naissance d’une autre CENI et bien sûr, une autre réanimation de l’appartenance tribale ou autre pour glaner quelques intérêts desséchés par la répétition.
Les « cons-voies », plus fort que les diables embusqués dans chaque morceau de bitume, resté opiniâtrement encastré entre les trous de la route de « l’espoir », ont secoué les cadavres rescapés du sinistre de la sècheresse, pour mobiliser l’électorat national. Comme si le national avait eu jamais un « électorat ».
Il y a quelques jours encore, ces fils de la patrie, qui se rappellent subitement, qu’ils appartiennent à une tribu, une région, des communauté, des parents enfouis dans le pétrin du « manque de tout », étaient sourds a ces voix en détresse, qu’ils raniment aujourd’hui, pour les faire entendre, quitte à user et à abuser de haut-parleurs « Wifi », made in Japan, pour préserver leur place dans le groupe mandaté pour « grandir ».
Pour grandir il faut une subsistance consistante. Une chair Halal proche-parentale et palpitante de parole, dans le corps de ceux qui sont destinés et condamnés à « petir ».
C’est-à-dire vivre petits pour la nécessité et pour l’occasion, pour que grandissent ces dignes fils pile et face de la communauté, qui tantôt les embrassent et tantôt les écrasent.
Mashallah, personne n’ose contester la représentation de ceux qui représentent. Ils sont présentables et présentent les signes de représentants dignes de « foie »… et de bosse, L’embonpoint, faisant foi.
Cher responsable ! Ne vois-tu pas que tu scie la branche sur laquelle tu t’appuies ? Tu es devenu une cible risible et ridicule entre les mains et les langues de personnes qui te tournent en dérision :
Rien que des laudateurs et les flagorneurs sans vergogne, aux visages d’acier et dont les intentions, difficiles à couvrir, empestent la décence et écorchent la morale.
Ne sens-tu pas que tu n’es plus qu’un esclave haletant derrière des intérêts, que tu n’as pas intérêt à ériger en règle de conduite ?
Des intérêts qui tôt ou tard, vont t’enterrer dans les sables mouvants de la félonie, du mensonge et des faux que tu cultives avec une si grande application et suivant une assiduité qui ne change jamais.
Espères-tu défier les règles du Bon Dieu et de la logique et « en réchapper avec tes mollets en bonne santé »?
Virgule et point-virgule ; Wallahi tu te trompes.
Tu t’es bardé de diplômes, de considération ou d’influence, ou d’aptitude à la comédie, mais tu t’es vidé de conscience.
Si tu avais grandi à la dimension que tu penses et que tu prétends, le pays autour de toi ne serait pas devenu si petit, si dérisoire, si apeuré, si minuscule et si incertain.
Les quatre points cardinaux du « chez nous », savent depuis longtemps que ces tambours électoraux qui assourdissent les horizons de la nation, ne sont que des luttes pour des intérêts personnels, et des ambitions individuelles, éruptives, qui hérissent le corps de la nation, pour que rien ne change et que le partage ne se fasse que sur les bords et les épluchures.
En aucun cas le citoyen de la zone des petits, n’est concerné.
Sauf peut-être, pour ceux qui ont encore la possibilité de produire un bruit aphone, associés à plusieurs autres bruits, pour produire des hourra ! à des championnats de vedettes, qu’ils ne verront que l’espace d’un mensonge.
Citoyen ! Tu ne mangeras pas plus que la capacité de ton estomac. L’incertitude planera toujours sur ce que tu entreras par la bouche, sortira-t-il ou non par la voie qu’il faut ou d’ailleurs.
La multiplication et la fréquence de ces carnavals, sont un frein visible à l’œil nu, au développement du pays et une dépravation de ses constantes morales, religieuses et sociales.
Les moyens respectables de la nation sont charriés au vent, suivant une comédie contagieuse sur le corps d’une société qui agonise. Ceci excitera pour sûr le courroux du Seigneur de l’univers, et les conséquences seront imprévisibles, et fort probablement destructrices.
Pas besoin de citer les grandes tares qui nous caractérisent et qui commencent à moissonner les vies. Ceci aussi est à payer pour sûr.
Il s’agit simplement de vous poser quelques questions :
-A quoi sert d’être millionnaire, dans un pays de millions de problèmes de dangers et de risques manifestes ?
-Que sera l’avenir de vos enfants sur les champs de mines, que vous semez sur cette terre ?
-Avec quel visage pouvez-vous vous présenter devant le gouverneur de la Création, avec toute cette gabegie sur les bras ?
-Qui vous garantit que le puissant déséquilibre que vous édifiez fiévreusement, ne se retourne contre vous en boomerang subit et fulgurant et que vous en deveniez les victimes?
-Peut-on tromper le Créateur ?
« O ! Vous qui avez cru, pourquoi proclamez-vous le contraire de ce que vous faites ? C’est une grande abomination auprès de Dieu de dire ce que vous ne faites pas. » 61-1et2.
Qu’Allah vous pardonne et ouvre vos yeux.
Ayez de la compassion pour ces populations, restées par vos soins dans les siècles passés.
Enrichissez-vous modérément et habituez les bouches à dire la vérité, peut-être vous pardonnera-t-IL.
Mohamed Hanefi. Quelque part sur ce territoire qui se plaint de ses occupants.