Le président Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas tardé à riposter à l’absence du roi Mohammed VI au 31e sommet de l’Union africaine, organisé les 1er et 2 juillet à Nouakchott. Dès le samedi 30 juin, il a réservé un accueil des plus chaleureux à Brahim Ghali. A sa descente d’avion, le chef du Polisario, main dans la main avec l’homme fort en Mauritanie, a été salué par la garde présidentielle.
Des personnes, présentées comme des «des Sahraouis vivant en Mauritanie», étaient également autorisés à entrer sur le tarmac de l’aéroport de la capitale pour souhaiter la bienvenue à Ghali. Ce traitement digne d’un chef d’Etat d’un grand pays s’est poursuivi dans les autres artères de la capitale. Les principales avenues de Nouakchott étaient ainsi décorées des drapeaux de la "RASD".
Ould Abdel Aziz se fait l’avocat du Front
En revanche, le ministre marocain des Affaires étrangères a eu droit à un accueil plutôt glacial. «Son homologue, Ismail Ould Cheikh n’a pas même daigné se déplacer à l’aéroport pour recevoir Nasser Bourita. Les Mauritaniens ont confié cette mission à un directeur au sein du ministère des Affaires étrangères», nous confie une source autorisée.
Le protocole n'était, d'ailleurs, pas la seule arme entre les mains du président du voisin du sud. A cela s'est ajoutée la force des mots. A l'occasion d'une interview accordée à la chaîne France 24, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est fait l’avocat du Polisario, déclarant que «le peuple sahraoui vit une situation dramatique». Et d’appeler à garantir au «peuple sahraoui l’accès à son droit à l’autodétermination».
L'homme fort en Mauritanie s’attendait à ce que la délégation marocaine au 31e sommet de l’Union africaine soit présidée par Mohammed VI ou au moins par le prince Moulay Rachid. A cet effet, il avait multiplié les appels du pied en direction du royaume ces derniers mois. Malgré les signes de réchauffement entre les deux pays voisins, ce nouvel épisode de tension vient s'ajouter à celui de juillet 2016, lorsque le souverain marocain avait refusé de prendre part aux travaux du sommet de la Ligue arabe organisé en Mauritanie.
source yabladi.com
Des personnes, présentées comme des «des Sahraouis vivant en Mauritanie», étaient également autorisés à entrer sur le tarmac de l’aéroport de la capitale pour souhaiter la bienvenue à Ghali. Ce traitement digne d’un chef d’Etat d’un grand pays s’est poursuivi dans les autres artères de la capitale. Les principales avenues de Nouakchott étaient ainsi décorées des drapeaux de la "RASD".
Ould Abdel Aziz se fait l’avocat du Front
En revanche, le ministre marocain des Affaires étrangères a eu droit à un accueil plutôt glacial. «Son homologue, Ismail Ould Cheikh n’a pas même daigné se déplacer à l’aéroport pour recevoir Nasser Bourita. Les Mauritaniens ont confié cette mission à un directeur au sein du ministère des Affaires étrangères», nous confie une source autorisée.
Le protocole n'était, d'ailleurs, pas la seule arme entre les mains du président du voisin du sud. A cela s'est ajoutée la force des mots. A l'occasion d'une interview accordée à la chaîne France 24, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est fait l’avocat du Polisario, déclarant que «le peuple sahraoui vit une situation dramatique». Et d’appeler à garantir au «peuple sahraoui l’accès à son droit à l’autodétermination».
L'homme fort en Mauritanie s’attendait à ce que la délégation marocaine au 31e sommet de l’Union africaine soit présidée par Mohammed VI ou au moins par le prince Moulay Rachid. A cet effet, il avait multiplié les appels du pied en direction du royaume ces derniers mois. Malgré les signes de réchauffement entre les deux pays voisins, ce nouvel épisode de tension vient s'ajouter à celui de juillet 2016, lorsque le souverain marocain avait refusé de prendre part aux travaux du sommet de la Ligue arabe organisé en Mauritanie.
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