L'Assemblée nationale a consacré sa séance plénière, tenue mercredi, sous la présidence de M. Mohamed Ould Boilil, son président, à la réponse faite par la ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Mme Amal Mint Maouloud, à une question orale, adressée par le député Hamdi Ould Brahim.
« La planification urbaine dans la capitale Nouakchott et dans les villes de l’intérieur, a constitué l'un des défis les plus importants posés à l'Etat mauritanien », a dit le parlementaire dans sa question, soulignant les grands problèmes et les nombreux obstacles qui ont caractérisé les opérations de distributions des terrains, réalisées au cours des dernières années.
« Ce qui a créé une atmosphère d’insatisfaction chez la majorité des habitants des quartiers concernés », a-t-il ajouté, appelant la ministre à informer les citoyens sur le schéma de planification des quartiers périphériques et à mettre en exergue les plans et les mesures prises par le département pour régler les divers problèmes enregistrés dans ce domaine.
« Le projet de réhabilitation des bidonvilles, qui touche à sa fin, vise la restructuration de tous les terrains illégalement occupés et les parcs urbains de toutes les villes du pays, en particulier dans les grandes agglomérations de Nouakchott, Kaédi, Rosso, Zouerate et Akjoujt, afin d’éradiquer le phénomène des quartiers périphériques et de l’occupation anarchique », a affirmé, d’emblée la ministre dans sa réponse.
« Cette réhabilitation, inaugurée en 2009, vise également, l’accès des citoyens, particulièrement les catégories vulnérables, à la propriété foncière, à créer les moyens et les équipements de planification et à assurer une meilleure gestion du domaine urbain ainsi qu’à améliorer les conditions de vie des citoyens, à travers la construction d'infrastructures, permettant l’accès à tous les services publics de base », a-t-elle ajouté.
« Le gouvernement a assuré l’accès à tous ces services de base dans les quartiers réhabilités, construit des écoles et des lycées, des marchés et des centres de santé, réalisé des dizaines de km de routes bitumées et renforcées, qui ont coûté des milliards du budget de l’Etat », a-t-elle poursuivi.
« Le processus de réhabilitation des bidonvilles au niveau des moughataas de Nouakchott a porté sur 119 506 cas dont 117 150 ont été traités », a indiqué la ministre, chiffrant le nombre de plaintes enregistrées au cours de la mise en œuvre de ces opérations, à 5193 cas dont 2874 ont été traités.
« Le ministère élabore, en partenariat avec l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, une base de données, afin de s’assurer du respect de la mise en œuvre du principe, une parcelle par famille », a-t-elle dit.
« Le programme informatique permettra d'identifier tous les bénéficiaires des parcelles et de cerner les problèmes posés, en s’appuyant sur le Numéro national, de sorte à obtenir toutes les informations relatives à une seule et même personne », a souligné la ministre.
« Ce programme, qui débutera dans un mois, permettra l’impression d’un nouveau document d’attribution, à travers un numéro de classement, portant toutes les données du bénéficiaire et la mise en place d’un registre général, qui cerne toutes les opérations menées », a-t-elle dit.
Les députés ont salué dans leurs interventions, le programme ambitieux posé par le gouvernement mauritanien depuis 2009 pour réhabiliter les quartiers périphériques de la ville de Nouakchott, appelant les sceptiques, à se souvenir de la situation d’avant 2009 et à comparer l’ancien visage de Nouakchott d’avant cette date, à son actuel look urbain.
Ils ont demandé également aux autorités concernées de réhabiliter les villes, en tirant profit de leurs expériences, afin de parer aux insuffisances enregistrées au cours des opérations antérieures de réhabilitation.
Certains députés ont souligné, les agissements de certains, qui ont particulièrement instrumentalisé les opérations de réhabilitation des bidonvilles de Nouakchott, pour obtenir le plus grand nombre de parcelles, appelant à ce propos, à poser des critères transparents et concertés avec les bénéficiaires, dans les différentes procédures relatives à la réhabilitation.
Ils ont enfin affirmé la nécessité d’assurer l’accès à tous les services de base, dans les quartiers périphériques ainsi qu’à les doter des installations urbaines appropriées.
source AMI
« La planification urbaine dans la capitale Nouakchott et dans les villes de l’intérieur, a constitué l'un des défis les plus importants posés à l'Etat mauritanien », a dit le parlementaire dans sa question, soulignant les grands problèmes et les nombreux obstacles qui ont caractérisé les opérations de distributions des terrains, réalisées au cours des dernières années.
« Ce qui a créé une atmosphère d’insatisfaction chez la majorité des habitants des quartiers concernés », a-t-il ajouté, appelant la ministre à informer les citoyens sur le schéma de planification des quartiers périphériques et à mettre en exergue les plans et les mesures prises par le département pour régler les divers problèmes enregistrés dans ce domaine.
« Le projet de réhabilitation des bidonvilles, qui touche à sa fin, vise la restructuration de tous les terrains illégalement occupés et les parcs urbains de toutes les villes du pays, en particulier dans les grandes agglomérations de Nouakchott, Kaédi, Rosso, Zouerate et Akjoujt, afin d’éradiquer le phénomène des quartiers périphériques et de l’occupation anarchique », a affirmé, d’emblée la ministre dans sa réponse.
« Cette réhabilitation, inaugurée en 2009, vise également, l’accès des citoyens, particulièrement les catégories vulnérables, à la propriété foncière, à créer les moyens et les équipements de planification et à assurer une meilleure gestion du domaine urbain ainsi qu’à améliorer les conditions de vie des citoyens, à travers la construction d'infrastructures, permettant l’accès à tous les services publics de base », a-t-elle ajouté.
« Le gouvernement a assuré l’accès à tous ces services de base dans les quartiers réhabilités, construit des écoles et des lycées, des marchés et des centres de santé, réalisé des dizaines de km de routes bitumées et renforcées, qui ont coûté des milliards du budget de l’Etat », a-t-elle poursuivi.
« Le processus de réhabilitation des bidonvilles au niveau des moughataas de Nouakchott a porté sur 119 506 cas dont 117 150 ont été traités », a indiqué la ministre, chiffrant le nombre de plaintes enregistrées au cours de la mise en œuvre de ces opérations, à 5193 cas dont 2874 ont été traités.
« Le ministère élabore, en partenariat avec l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, une base de données, afin de s’assurer du respect de la mise en œuvre du principe, une parcelle par famille », a-t-elle dit.
« Le programme informatique permettra d'identifier tous les bénéficiaires des parcelles et de cerner les problèmes posés, en s’appuyant sur le Numéro national, de sorte à obtenir toutes les informations relatives à une seule et même personne », a souligné la ministre.
« Ce programme, qui débutera dans un mois, permettra l’impression d’un nouveau document d’attribution, à travers un numéro de classement, portant toutes les données du bénéficiaire et la mise en place d’un registre général, qui cerne toutes les opérations menées », a-t-elle dit.
Les députés ont salué dans leurs interventions, le programme ambitieux posé par le gouvernement mauritanien depuis 2009 pour réhabiliter les quartiers périphériques de la ville de Nouakchott, appelant les sceptiques, à se souvenir de la situation d’avant 2009 et à comparer l’ancien visage de Nouakchott d’avant cette date, à son actuel look urbain.
Ils ont demandé également aux autorités concernées de réhabiliter les villes, en tirant profit de leurs expériences, afin de parer aux insuffisances enregistrées au cours des opérations antérieures de réhabilitation.
Certains députés ont souligné, les agissements de certains, qui ont particulièrement instrumentalisé les opérations de réhabilitation des bidonvilles de Nouakchott, pour obtenir le plus grand nombre de parcelles, appelant à ce propos, à poser des critères transparents et concertés avec les bénéficiaires, dans les différentes procédures relatives à la réhabilitation.
Ils ont enfin affirmé la nécessité d’assurer l’accès à tous les services de base, dans les quartiers périphériques ainsi qu’à les doter des installations urbaines appropriées.
source AMI