La corruption apparait dans ses plus vils et manifestes profils, dans les marchés attribués par l’Etat mauritanien, dans le domaine énergétique, à l’homme d’affaires Ould Bouchraye.
En effet, la gabegie frappe à l’œil tout visiteur qui se rend dans les installations énergétiques (courant, solaire, éolienne), réalisées par le très controversé homme d’affaires précité, principalement dans les localités côtières de la Mauritanie telles que Chami, Belwakh, Tiwil et Mhaijratt.
Des sources bien informées ont affirmé à ce propos à l’agence « Taqadoum » d’information, la mise à nu des enquêtes faites sur le terrain sur les chantiers réalisés par Bouchraye, dans le cadre de ces marchés douteux, la non-conformité des installations au cahier des charges de l’entrepreneur et la précarité des ouvrages, souvent construits avec des matériaux rudimentaires.
Les exemples de cette corruption à formes multiples trouve son illustration parfaite et immédiate dans les installations de Chami, dont la durée de vie initiale, suivant le cahier des charges, estimée à un siècle au moins, ne peut pas dépasser 2 ans, au maximum.
Un scandale qui interpelle les pouvoirs publics afin de rayer définitivement de la carte des bénéficiaires de ces marchés, ces entrepreneurs sans scrupule, sans foi, ni loi qui sucent les biens de l’Etat.
Nous reviendrons, si Dieu le veut, très prochainement sur les résultats des enquêteurs qui n’écartent pas l’éventualité d’autres importants et hypocrites manquements de Ould Bouchraya à ses engagements, capables de l’exposer à des poursuites judiciaires.