La Turquie a ordonné le retrait de ses militaires participant à des manoeuvres de l'Otan en Norvège, a annoncé vendredi le président Recep Tayyip Erdogan, affirmant qu'il avait été présenté comme un "ennemi" au cours de cet exercice.
"Hier, il s'est produit un incident en Norvège. Ils ont accroché une sorte de +tableau des ennemis+. Dans ce tableau, il y avait une photo (du fondateur de la République turque Mustafa Kemal) Atatürk, ainsi que mon nom. Voilà quelles étaient les cibles", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours télévisé à Ankara.
En l'apprenant, "j'ai donné pour instruction de retirer sans tarder nos 40 militaires (prenant part aux manoeuvres)", a poursuivi le chef de l'Etat turc. "Il n'est pas possible d'avoir une telle conception d'une alliance", a-t-il grondé.
M. Erdogan n'a pas précisé à quelles manoeuvres il faisait référence et aucune confirmation ne pouvait être obtenue dans l'immédiat auprès de l'Otan et des autorités norvégiennes.
Cette annonce survient sur fond de vives tensions entre Ankara et certains de ses partenaires clés au sein de l'Otan, comme Washington et Berlin. En parallèle, la Turquie s'est rapprochée de la Russie avec laquelle elle coopère notamment sur le dossier syrien.
Comme un symbole, la Turquie a annoncé en septembre avoir signé un important contrat d'armement portant sur l'achat de systèmes de défense antiaérienne S-400 à Moscou, renforçant davantage l'inquiétude de ses partenaires occidentaux.
Ces systèmes de missiles de technologie russe ne sont pas compatibles avec ceux de l'Alliance atlantique et l'annonce avait été perçue comme une manifestation de mauvaise humeur de la part du président turc.
(©AFP / 17 novembre 2017 12h33)
"Hier, il s'est produit un incident en Norvège. Ils ont accroché une sorte de +tableau des ennemis+. Dans ce tableau, il y avait une photo (du fondateur de la République turque Mustafa Kemal) Atatürk, ainsi que mon nom. Voilà quelles étaient les cibles", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours télévisé à Ankara.
En l'apprenant, "j'ai donné pour instruction de retirer sans tarder nos 40 militaires (prenant part aux manoeuvres)", a poursuivi le chef de l'Etat turc. "Il n'est pas possible d'avoir une telle conception d'une alliance", a-t-il grondé.
M. Erdogan n'a pas précisé à quelles manoeuvres il faisait référence et aucune confirmation ne pouvait être obtenue dans l'immédiat auprès de l'Otan et des autorités norvégiennes.
Cette annonce survient sur fond de vives tensions entre Ankara et certains de ses partenaires clés au sein de l'Otan, comme Washington et Berlin. En parallèle, la Turquie s'est rapprochée de la Russie avec laquelle elle coopère notamment sur le dossier syrien.
Comme un symbole, la Turquie a annoncé en septembre avoir signé un important contrat d'armement portant sur l'achat de systèmes de défense antiaérienne S-400 à Moscou, renforçant davantage l'inquiétude de ses partenaires occidentaux.
Ces systèmes de missiles de technologie russe ne sont pas compatibles avec ceux de l'Alliance atlantique et l'annonce avait été perçue comme une manifestation de mauvaise humeur de la part du président turc.
(©AFP / 17 novembre 2017 12h33)