Les travaux de deux ateliers,organisés par la banque centrale de Mauritanie(BCM) pour l'échange avec les acteurs clefs du secteur financier mauritanien et la société financière internationaleont débuté, lundi à Nouakchott.
D’une durée de quatre jours, la rencontre s’inscrit dans le cadre d’un accord de partenariat, signé en avril, dernier, par le gouverneur de BCM la Société Financière Internationale (SFI),dont l’objectif est de soutenir ses efforts de la banque visant à développer et moderniser le système financier mauritanien, à travers l’introduction sur le marché national de la technologie financière (FinTech)et l’accompagnement du secteur bancaire mauritanien.
Le programme des ateliers comprend une journée consacrée aux perspectives de numérisation des services financiers en Mauritanie avec cibles les acteurs du secteur bancaire, des Institutions de Micro-Finance et des opérateurs de télécommunications.
Ces derniers auront l’opportunité de partager les expertises et expériences de la SFI qui ont abouti à la numérisation de nombreux services financiers, bancaires et de production dans des économies similaires à l’économie nationale (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Kenya et Zimbabwe).
La journée sera marquée également par la présentation des données Services Financiers Numériques (SFN) pour la Mauritanie et la discussion des sujets liés au Data analytique et services financiers numériques, et aux techniques de compréhension davantage des clients(e-kyc).
Le reste du programme des ateliers sera consacré au financement du commerce international: intervenants, facteurs de risque, contrats internationaux et Incoterms 2010, méthodes de paiement et leurs risques, encaissements documentaires et crédits documentaires(principes de base, séquences des opérations, mécanismes, clauses spéciales et crédits spéciaux..).
La Société Financière Internationale (SFI ) a mobilisé des experts de haut niveau pour animer ces assises de grande importance.
Ils fourniront les conseils techniques nécessaires pour soutenir et accompagner les efforts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM)visant la digitalisation du secteur financier mauritanien.
La Banque Centrale de la Mauritanie (BCM)espère que ces ateliers proposent des solutions nouvelles et innovantes et qu’ils contribuent à relever les défis technologies, tout en ayant un impact positif sur l'économie nationale ainsi que sur la rapidité et la qualité des services financiers sur le sol mauritanien.
La cérémonie d’Ouverture a été présidée par le Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, M. Abdel Aziz Ould Dahi, qui avait à ses côtés, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, M. Mohamed Ould Kembou, la représentante de la Société Financière Internationale, Mme Faheen Allibhoy.
Dans son mot d’ouverture, M. Abdel Aziz Ould Dahi, a souhaité la bienvenue aux participants à ces ateliers qui s’inscrivent dans le cadre d’un accord de partenariat, signé en marge des réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI),tenues à Washington, en avril dernier, entre la Banque Centrale de Mauritanie(BCM)et la Société Financière Internationale (SFI), dont l’objectif est de soutenir les efforts de la BCM pour développer et moderniser le système financier mauritanien.
Il a ajouté que son institution attache un intérêt particulier à l’appui aux secteurs à fort potentiel, tels que le financement du commerce et les services financiers numériques afin de développer le secteur financier mauritanien.
Le gouverneur a encore salué le partenariat liant son institution avec l’IFC et souligné que l’accès au financement du commerce international est crucial pour dynamiser les échanges commerciaux et améliorer la compétitivité des économies, deux défis majeurs pour le secteur financier mauritanien.
‘’ Nous avons fait des techniques modernes un axé fondamental pour le développement des services financiers numériques et dans le but de juguler les défis du développement et le renforcement du financement inclusif, surtout par le téléphone, eu égard de l’expansion de la couverture qui dépasse aujourd’hui les 100% et à son coût réduit, ce qui profite aux franges sociales démunies, en plus de l’élévation du taux de bancarisation à hauteur de 30%’’, note le gouverneur .
Il a ajouté que la BCM a créé en 2018 un cadre légal définissant le système national de paiement et offrant un environnement propice au développement des services financiers numériques, à la simplification de ses procédures et à l’amélioration des performances en matière de paiement.
A l’endroit des participants, le gouverneur a émis le vœu de voir les échanges dans le cadre de ces ateliers se matérialiser en actions concrètes, porteuses d’opportunités pour l’économie mauritanienne.
Pour sa part, la représentante de la (SFI ) pour la Mauritanie, Mme Faheen Allibhoy, a déclaré que les participants aux ateliers auront l’opportunité de se familiariser avec les meilleures pratiques et les exemples réussies dans d’autres pays,ce qui leur offre la possibilité de discuter de projets potentiels et de réfléchir sur les modalités de les réaliser dans le contexte spécifique de la Mauritanie, un pays cher pour son institution dans le cadre de sa stratégie en Afrique subsaharienne”.
Elle a ajouté IFC intensifie ses interventions dans le financement du commerce en Mauritanie.
Elle a enfin rappelé qu’en 2018, l’IFC a mis en place avec un pool de banques internationales dont la Société Générale est le chef de file, une facilité de 255 millions qui a notamment permis au fournisseur Addax Energy de financer l’importation sans interruption de produits pétroliers raffinés.
Notons que IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, intervient en Mauritanie depuis 1968. Son portefeuille actif dans le pays s’élève à 45 millions de dollars, représentant des investissements dans l’agrobusiness, les services financiers, les ressources naturelles, le tourisme, le secteur manufacturier et les partenariats publics.
Elle est la principale institution internationale de développement dédiée au secteur privé dans les marchés émergents. Pour cela, elle travaille avec plus de 2 000 entreprises dans le monde.
Au cours de l'exercice fiscal 2018, l’IFC a fourni plus de 23 milliards de dollars en financements à long terme pour les pays en développement, tirant parti du pouvoir du secteur privé pour éliminer l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.
AMI
D’une durée de quatre jours, la rencontre s’inscrit dans le cadre d’un accord de partenariat, signé en avril, dernier, par le gouverneur de BCM la Société Financière Internationale (SFI),dont l’objectif est de soutenir ses efforts de la banque visant à développer et moderniser le système financier mauritanien, à travers l’introduction sur le marché national de la technologie financière (FinTech)et l’accompagnement du secteur bancaire mauritanien.
Le programme des ateliers comprend une journée consacrée aux perspectives de numérisation des services financiers en Mauritanie avec cibles les acteurs du secteur bancaire, des Institutions de Micro-Finance et des opérateurs de télécommunications.
Ces derniers auront l’opportunité de partager les expertises et expériences de la SFI qui ont abouti à la numérisation de nombreux services financiers, bancaires et de production dans des économies similaires à l’économie nationale (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Kenya et Zimbabwe).
La journée sera marquée également par la présentation des données Services Financiers Numériques (SFN) pour la Mauritanie et la discussion des sujets liés au Data analytique et services financiers numériques, et aux techniques de compréhension davantage des clients(e-kyc).
Le reste du programme des ateliers sera consacré au financement du commerce international: intervenants, facteurs de risque, contrats internationaux et Incoterms 2010, méthodes de paiement et leurs risques, encaissements documentaires et crédits documentaires(principes de base, séquences des opérations, mécanismes, clauses spéciales et crédits spéciaux..).
La Société Financière Internationale (SFI ) a mobilisé des experts de haut niveau pour animer ces assises de grande importance.
Ils fourniront les conseils techniques nécessaires pour soutenir et accompagner les efforts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM)visant la digitalisation du secteur financier mauritanien.
La Banque Centrale de la Mauritanie (BCM)espère que ces ateliers proposent des solutions nouvelles et innovantes et qu’ils contribuent à relever les défis technologies, tout en ayant un impact positif sur l'économie nationale ainsi que sur la rapidité et la qualité des services financiers sur le sol mauritanien.
La cérémonie d’Ouverture a été présidée par le Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, M. Abdel Aziz Ould Dahi, qui avait à ses côtés, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, M. Mohamed Ould Kembou, la représentante de la Société Financière Internationale, Mme Faheen Allibhoy.
Dans son mot d’ouverture, M. Abdel Aziz Ould Dahi, a souhaité la bienvenue aux participants à ces ateliers qui s’inscrivent dans le cadre d’un accord de partenariat, signé en marge des réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI),tenues à Washington, en avril dernier, entre la Banque Centrale de Mauritanie(BCM)et la Société Financière Internationale (SFI), dont l’objectif est de soutenir les efforts de la BCM pour développer et moderniser le système financier mauritanien.
Il a ajouté que son institution attache un intérêt particulier à l’appui aux secteurs à fort potentiel, tels que le financement du commerce et les services financiers numériques afin de développer le secteur financier mauritanien.
Le gouverneur a encore salué le partenariat liant son institution avec l’IFC et souligné que l’accès au financement du commerce international est crucial pour dynamiser les échanges commerciaux et améliorer la compétitivité des économies, deux défis majeurs pour le secteur financier mauritanien.
‘’ Nous avons fait des techniques modernes un axé fondamental pour le développement des services financiers numériques et dans le but de juguler les défis du développement et le renforcement du financement inclusif, surtout par le téléphone, eu égard de l’expansion de la couverture qui dépasse aujourd’hui les 100% et à son coût réduit, ce qui profite aux franges sociales démunies, en plus de l’élévation du taux de bancarisation à hauteur de 30%’’, note le gouverneur .
Il a ajouté que la BCM a créé en 2018 un cadre légal définissant le système national de paiement et offrant un environnement propice au développement des services financiers numériques, à la simplification de ses procédures et à l’amélioration des performances en matière de paiement.
A l’endroit des participants, le gouverneur a émis le vœu de voir les échanges dans le cadre de ces ateliers se matérialiser en actions concrètes, porteuses d’opportunités pour l’économie mauritanienne.
Pour sa part, la représentante de la (SFI ) pour la Mauritanie, Mme Faheen Allibhoy, a déclaré que les participants aux ateliers auront l’opportunité de se familiariser avec les meilleures pratiques et les exemples réussies dans d’autres pays,ce qui leur offre la possibilité de discuter de projets potentiels et de réfléchir sur les modalités de les réaliser dans le contexte spécifique de la Mauritanie, un pays cher pour son institution dans le cadre de sa stratégie en Afrique subsaharienne”.
Elle a ajouté IFC intensifie ses interventions dans le financement du commerce en Mauritanie.
Elle a enfin rappelé qu’en 2018, l’IFC a mis en place avec un pool de banques internationales dont la Société Générale est le chef de file, une facilité de 255 millions qui a notamment permis au fournisseur Addax Energy de financer l’importation sans interruption de produits pétroliers raffinés.
Notons que IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, intervient en Mauritanie depuis 1968. Son portefeuille actif dans le pays s’élève à 45 millions de dollars, représentant des investissements dans l’agrobusiness, les services financiers, les ressources naturelles, le tourisme, le secteur manufacturier et les partenariats publics.
Elle est la principale institution internationale de développement dédiée au secteur privé dans les marchés émergents. Pour cela, elle travaille avec plus de 2 000 entreprises dans le monde.
Au cours de l'exercice fiscal 2018, l’IFC a fourni plus de 23 milliards de dollars en financements à long terme pour les pays en développement, tirant parti du pouvoir du secteur privé pour éliminer l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.
AMI