Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi qu'Israël agirait selon ses intérêts en Syrie, où il essaie de convaincre Moscou et Washington de maintenir l'Iran, allié du régime syrien, à distance.
Israël accuse son grand ennemi iranien de tirer profit de la guerre pour déployer dans le sud de la Syrie ses forces et celles de son allié chiite du Hezbollah libanais.
L'Etat hébreu s'emploie à rester à l'écart du conflit chez son voisin syrien, avec lequel il reste techniquement en guerre. Il admet toutefois avoir mené des dizaines de frappes contre, selon lui, des convois d'armes destinés au Hezbollah libanais, qui combat au côté des forces du président syrien Bachar al-Assad.
Israël cherchait à obtenir la création, dans le sud de la Syrie et le long du territoire israélien, d'une zone tampon de cinquante kilomètres de large d'où les forces iraniennes et leurs alliés auraient été exclus.
Mais un accord conclu la semaine passée entre les Etats-Unis, la Russie et la Jordanie, est très loin de répondre à ces demandes, a rapporté la presse israélienne.
"J'ai dit clairement à nos amis, à commencer par nos amis à Washington mais aussi à nos amis à Moscou, qu'Israël agirait en Syrie --y compris dans le sud de la Syrie-- en fonction de sa lecture de la situation et de ses exigences de sécurité", a déclaré M. Netanyahu à des membres de son parti, selon un communiqué de ce dernier.
"C'est ce qui se produit actuellement et qui continuera à se produire", a-t-il ajouté.
Une trêve négociée par la Jordanie, la Russie et les Etats-Unis était observée dans le sud de la Syrie depuis juillet. Samedi, Amman a annoncé que le secteur devenait officiellement une zone de désescalade.
S'exprimant un peu plus tard lundi devant le Parlement israélien, M. Netanyahu a affirmé que certains pays arabes partageaient les inquiétudes d'Israël au sujet de l'influence iranienne.
"Nous sommes côte à côte avec les pays du camp modéré dans le monde arabe", a déclaré le Premier ministre.
"Je pense que ce rapprochement croissant est bénéfique en premier lieu pour la paix et la stabilité dans la région", a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite sunnite est le principal rival régional de l'Iran chiite au Moyen-Orient.
"Nous ne permettrons pas la consolidation d'un axe chiite en Syrie comme base avancée pour des opérations", avait déclaré samedi dernier le ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman.
(©AFP / 13 novembre 2017 19h39)
Israël accuse son grand ennemi iranien de tirer profit de la guerre pour déployer dans le sud de la Syrie ses forces et celles de son allié chiite du Hezbollah libanais.
L'Etat hébreu s'emploie à rester à l'écart du conflit chez son voisin syrien, avec lequel il reste techniquement en guerre. Il admet toutefois avoir mené des dizaines de frappes contre, selon lui, des convois d'armes destinés au Hezbollah libanais, qui combat au côté des forces du président syrien Bachar al-Assad.
Israël cherchait à obtenir la création, dans le sud de la Syrie et le long du territoire israélien, d'une zone tampon de cinquante kilomètres de large d'où les forces iraniennes et leurs alliés auraient été exclus.
Mais un accord conclu la semaine passée entre les Etats-Unis, la Russie et la Jordanie, est très loin de répondre à ces demandes, a rapporté la presse israélienne.
"J'ai dit clairement à nos amis, à commencer par nos amis à Washington mais aussi à nos amis à Moscou, qu'Israël agirait en Syrie --y compris dans le sud de la Syrie-- en fonction de sa lecture de la situation et de ses exigences de sécurité", a déclaré M. Netanyahu à des membres de son parti, selon un communiqué de ce dernier.
"C'est ce qui se produit actuellement et qui continuera à se produire", a-t-il ajouté.
Une trêve négociée par la Jordanie, la Russie et les Etats-Unis était observée dans le sud de la Syrie depuis juillet. Samedi, Amman a annoncé que le secteur devenait officiellement une zone de désescalade.
S'exprimant un peu plus tard lundi devant le Parlement israélien, M. Netanyahu a affirmé que certains pays arabes partageaient les inquiétudes d'Israël au sujet de l'influence iranienne.
"Nous sommes côte à côte avec les pays du camp modéré dans le monde arabe", a déclaré le Premier ministre.
"Je pense que ce rapprochement croissant est bénéfique en premier lieu pour la paix et la stabilité dans la région", a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite sunnite est le principal rival régional de l'Iran chiite au Moyen-Orient.
"Nous ne permettrons pas la consolidation d'un axe chiite en Syrie comme base avancée pour des opérations", avait déclaré samedi dernier le ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman.
(©AFP / 13 novembre 2017 19h39)